Dans le sentier qui mène au bout du corridor
Bordé de vains espoirs et d’intentions lascives,
Un lourd buisson de charmes attend que des doigts d’or
Délient enfin ces lieux de leurs pensées trop vives.
Au fond du vestibule on découvre transi
Un amoureux, bien sûr, dans un lit d’herbes vertes,
Soucieux de vérifier tous les points sur les i,
Les écluses fermées et les portes ouvertes.
Dans une chambre on voit, suspendus à un lustre,
De vieux effets de voix tout chargés de catarrhe
Et surprenant son monde et derrière un balustre
Un chat rayé de bleu qui touche une guitare.
© 2003
Mais c'est beau comme tout ce texte !
RépondreSupprimerOn en ferait une chanson, on n'en ferait qu'une bouchée !