Dans mon bestiaire : La Vache
La vache est bien aimable et jamais ne se plaint.
Elle mâche sans répit l’herbe verte et luisante
Comme son chewing-gum, un vieil américain...
La vache, je vous dis, est vraiment très plaisante.
Certains pensent qu’elle aime contempler le train.
Émerveillée, dit-on par ce monstre de fer.
Moi je crois, qu’à sa vue, l’angoisse alors l’étreint,
Car c’est ce monstre, un jour, qui l’emporte en enfer...
Mais c'est ma copine, la vache Gertrude !
RépondreSupprimerLa Gertrude était une vache
Qui n´avait jamais, jamais cru en Dieu
Ni Dieu ni maître, broutant du hasch
Elle offrait son lait aux longs cheveux
Ruminant l´herbe et des idées
Elle regardait passer les trains
Du matin à la nuit tombée
Elle regardait passer les trains
Y en avait...
Y en avait des gris et des bleus
Y en avait de plusieurs couleurs
Les wagons à la queue leu-leu
En tête, une loco en sueur
Et la Gertrude philosophait
Sur ton toi, son soi et son choix
Paître ou ne pas paître hey, hey, hey
Rester végétarienne ou pas
Etre immobile c´est pas une vie
Etre wagon, c´est délicat
Quel problème! "Je pense donc je suis"
Mais celui qui suit ne pense pas
Dikès