Une fois qu’on est entré dans cette nasse à claquer, on est pris comme un rat, conduit de labyrinthe en labyrinthe, et obligé pour aller d’un endroit à un autre quoi qu’il arrive de faire et de refaire un tour de magasin... Tout est fait pour que vous n’ayez aucun repaire spatio-temporel si ce n’est de temps à autre un “sens de la visite”, comme dans un musée idéal de l’horreur faite meuble accessoires et gadgets futiles donc inutiles. Je commence étant un peu clautro à avoir envie de sortir, de me casser de me tirer, tant pis pour les verres incassables on continuera à casser les nôtres comme avant. Je demande à sortir à un petit con d’exploité du dimanche qui me dit sans aménité que pour sortir, il faut faire un tour complet, y a pas le choix... Je me retrouve comme dans le rond point à sens interdits de Devos... Je commence à paniquer et surtout à haïr le lieu, les vendeurs, les clients béats et qui comparent des canapés ignobles, de la vaisselle à chier, de la camelote infâme et généralisée... Arrivés à la caisse, comme on a par hasard trouvé les verres cherchés, on se dit qu’on va les payer... Caisse Rapide, on se précipite... Rapide ça veut dire automatique, sous l’œil malveillant d’une sorte de grosse kapo le cheveu en mayonnaise qui injurie le client s’il se plante en scannant ses misérables achats dominicaux ...
On laisse tout en plan sur une caisse et on sort.
Seulement je me demande vu la manière et le temps qu’il faut pour trouver la sortie, ce qui peut se passer en cas d’incendie.
En fait je m’en fous, ça peut, en semaine ou un dimanche cramer, exploser, finir en poudre, en nuage, en spray, jamais, plus jamais je n’irai exciter mes phobies et risquer ma peau chez Ikea.
J'ai supprimé le logo que j'avais installé car même pour rigoler c'est déjà leur faire de la pub gratos...
Ikea me file aussi des angoisses terribles. J'ai l'impression d'être un rat d'Henri Laborit, coincée dans une boite en plexi et observée au microscope.
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