J'apprends à l'instant la mort de Marie-Claire
Alain. Et ça me fait un coup. La première fois que j'ai entendu parler
d'elle je devais avoir 7 ou 8 ans et c'était en 1957 et on la présentait
comme la jeune étoile montante de l'orgue. Elle venait donner un
concert à Poitiers. C'était une femme "pimpante" au visage fin, que
venait juste troubler un léger strabisme. Je l'ai revue bien des fois
après car elle était avec Pierre
Cochereau parmi les organistes les plus demandés qui vous remplissaient
une église bien ou mal chauffée à la moindre affiche.
C'était une virtuose exceptionnelle qui comme sa collègue Jeanne Demessieux pouvait venir donner un concert un léger vanity-case et un petit change complet au bras, sans s'encombrer de la moindre partition.
Musicalement c'était plus compliqué, pour la musique française ancienne s'entend, ayant été dufourcquisée au berceau, ce qui laissa des traces, jusqu'à ce qu'elle se rallia enfin à la cause de l "orgue ancien", plus par conviction et sincère découverte que par besoin, sa carrière étant déjà fort avancée. Elle avait "l'esprit de l'escalier", de tribune bien entendu....
Marie-Claire Alain était devenue un symbole au point que comme on dit "Marilyn" dans le milieu du cinoche on ne disait que "Marie-Claire", dans celui de l'orgue, parce qu'il n'y en avait pas deux...
Elle jouait tout et elle jouait tout bien, c'est tout ! était-ce pour autant suffisant ? C'est en tout cas pas si mal !
C'était aussi une femme cultivée qui pouvait parler d'autre chose que de musique ça mérite d'être mentionné
Marie-Claire portait en tant qu' "Alain" une chape d'hermine doublée d'une chape de plomb... Pas facile....
D'autant plus que le génie, contrairement au baronnât, ne se divise pas forcément également entre tous les enfants...
C'était une virtuose exceptionnelle qui comme sa collègue Jeanne Demessieux pouvait venir donner un concert un léger vanity-case et un petit change complet au bras, sans s'encombrer de la moindre partition.
Musicalement c'était plus compliqué, pour la musique française ancienne s'entend, ayant été dufourcquisée au berceau, ce qui laissa des traces, jusqu'à ce qu'elle se rallia enfin à la cause de l "orgue ancien", plus par conviction et sincère découverte que par besoin, sa carrière étant déjà fort avancée. Elle avait "l'esprit de l'escalier", de tribune bien entendu....
Marie-Claire Alain était devenue un symbole au point que comme on dit "Marilyn" dans le milieu du cinoche on ne disait que "Marie-Claire", dans celui de l'orgue, parce qu'il n'y en avait pas deux...
Elle jouait tout et elle jouait tout bien, c'est tout ! était-ce pour autant suffisant ? C'est en tout cas pas si mal !
C'était aussi une femme cultivée qui pouvait parler d'autre chose que de musique ça mérite d'être mentionné
Marie-Claire portait en tant qu' "Alain" une chape d'hermine doublée d'une chape de plomb... Pas facile....
D'autant plus que le génie, contrairement au baronnât, ne se divise pas forcément également entre tous les enfants...
C'est toujours toi qui m'apprends les mauvaises nouvelles! L'autre jour, à la télé, j'ai revu Maurice André et, bizarrement, j'ai pensé à elle. Deux grands noms de mon enfance!
RépondreSupprimerd'autant plus qu'ils firent ensemble un duo célèbre et fort rémunérateur !
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