C'est fascinant la trace des hommes ! Où plutôt les trace de leurs multiples passages. Des fresques à quatre couleurs peintes par les spectateurs ! A l'endroit où je bosse, il vont creuser le sol pour différents travaux. C'est à Belleville, sur les coteaux. Il y a, en épaisseur, deux mètres de remblais, des déchets industriels et ménagers bien tassés datant au moins du XIXème sciècle. Et aussi un aqueduc romain classé donc intouchable. Entre ce deux époques il doit bien y avoir quelque chose à se mettre sous la dent ! Moi l'aqueduc, je m'en fout parce que, si on ne peut y toucher, on ne peut pas non plus le voir, il est sous terre et pour longtemps encore car il n'y a plus de sources à Belleville ! Mais les déchets, les ordures ménagères, là, c'est à mon avis un trésor inestimable (pas en fric mais en choses-témoins, en choses-histoires) qui vont être jetées dieu s'il existait sait où. Je suis vert de concupiscence, parce que pour des raisons de sécurité je ne peux pas accéder au chantier que je regarde tous les jours de ma fenêtre. Si j'étais riche je soudoierais les ouvriers pour leur racheter les ordures et la terre...
C'est fascinant la trace des hommes !
RépondreSupprimerOù plutôt les trace de leurs multiples passages.
Des fresques à quatre couleurs peintes par les spectateurs !
A l'endroit où je bosse, il vont creuser le sol pour différents travaux. C'est à Belleville, sur les coteaux. Il y a, en épaisseur, deux mètres de remblais, des déchets industriels et ménagers bien tassés datant au moins du XIXème sciècle. Et aussi un aqueduc romain classé donc intouchable. Entre ce deux époques il doit bien y avoir quelque chose à se mettre sous la dent !
Moi l'aqueduc, je m'en fout parce que, si on ne peut y toucher, on ne peut pas non plus le voir, il est sous terre et pour longtemps encore car il n'y a plus de sources à Belleville !
Mais les déchets, les ordures ménagères, là, c'est à mon avis un trésor inestimable (pas en fric mais en choses-témoins, en choses-histoires) qui vont être jetées dieu s'il existait sait où. Je suis vert de concupiscence, parce que pour des raisons de sécurité je ne peux pas accéder au chantier que je regarde tous les jours de ma fenêtre.
Si j'étais riche je soudoierais les ouvriers pour leur racheter les ordures et la terre...