Je me souviens que dans une vie antérieure,
j'ai travaillé pour une association départementale d'action musicale,
adiam pour ceux qui se souviennent. On y distribuait entre autres tâches
utiles les subventions départementales aux associations musicales, et l'on aidait aussi les élus
locaux de quel que bord qu'ils fussent à organiser des concerts pour la
plupart en milieu rural. L'un d'entre eux qui cumulait aussi un
mandat de conseiller régional était une sorte de géant, ingénieur et qui
habitait en fait la banlieue de Paris quand son fief électoral se
trouvait bien plus loin vers la champagne vineuse... Assez beau mec, la soixantaine encore vaillante, il n'était curieusement pas vraiment
antipathique jusqu' à ce jour où ayant rendez-vous chez lui du coté de
Malakoff j'arrivai un peu en avance. Sa femme, petite souris sans grâce
et mal fagotée, me reçu fort gentiment, nous nous connaissions, et nous
discutâmes de banalités tandis que je la sentais de plus en plus
tendue. Quand elle entendit sur les 17h30 l'ascenseur s'arrêter à
l'étage, elle s'excusa, comme prise de panique, et se précipita dans
l'entrée de l'appartement où dans la main droite un verre de whisky et
dans l'autre une paire de pantoufles, elle reçu comme sans doute chaque
jour sitôt qu'il eut passé l'huis son seigneur et conseiller maître.
C'était dans l'temps !
RépondreSupprimerComme disait ma grand-mère...
Bôf 1985, c'est pas le crétacé, tout de même...
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