Cette place
que j'ai connue enfant réduite à l'état de parking fut aménagée dans les
années soixante-dix comme on le faisait à l'époque, en y plantant des
arbres qui abritaient l'été les terrasses des bistrots, au milieu une dalle entourée de massifs cernée par un
muret sur le pourtour où l'on pouvait s'asseoir, "on aurait dit le sud"... Les autos certes
passaient autour, les bus aussi, mais lentement sans être une véritable
nuisance, pas au point en tous cas de justifier la transformation de
l'endroit qui est désormais aussi gai et accueillant qu'une place
d'apparat à Pyongyang ou l' Alexanderplatz d'avant la chute du mur. Ce
lieu où l'on s'asseyait volontiers se traverse désormais en hâte, comme
si l'on craignait big brother... Les arbres ont été pour la plupart
éradiqués, et toute la surface aplanie et légèrement en pente, mais dans
le mauvais sens bousculant la perspective de la manière la plus idiote
puisqu'elle donne l'impression que l' hôtel de ville s'enfonce... Les
sols de la place, de la rue qui la relie à la préfecture et de toutes
les rues piétonnières à l'entour sont pavés exactement de la même
couleur, d'une sorte de marbre coquille d'œuf qui donne par cette
uniformité forcenée une allure de pissotière géante à tout le quartier.
Mais comme de toutes façons, le nouveau plan de circulation de la ville destiné à proscrire tout usage de l'auto vous envoie par un dispositif centrifuge irrémédiablement vers l'extérieur, vous vous découragerez d'y entrer et ainsi n'en verrez pas la pitié.
J'espère qu'au moins ça a coûté très cher, et que les poitevins, pénalisés par leurs impôts locaux expient cette monstruosité qu'ils ont sans tiquer laissé faire.
Mais comme de toutes façons, le nouveau plan de circulation de la ville destiné à proscrire tout usage de l'auto vous envoie par un dispositif centrifuge irrémédiablement vers l'extérieur, vous vous découragerez d'y entrer et ainsi n'en verrez pas la pitié.
J'espère qu'au moins ça a coûté très cher, et que les poitevins, pénalisés par leurs impôts locaux expient cette monstruosité qu'ils ont sans tiquer laissé faire.
Ils ont laissé faire...
RépondreSupprimerEn tous cas, aujourd'hui tous s'accordent à penser que c'est une catastrophe !
C'est comme si les "grands céréaliers" qui font "la paix sociale" dans la région depuis des lustres, en avaient eu d'un coup un peu marre d'être les "démocrates-bienfaiteurs" qui s'engraissent en cachette et avaient voulu rappeler à tous, qui ils étaient et qu'ils pouvaient à l'occasion montrer les dents !
La lutte des classes poitevines !
D*
Ce n'est pas sans rappeler l'architecture roumaine sous Ceaucescu. Surtout pas de recoin où dissimuler quoi que ce soit. Je n'ai pas encore vu les dégâts en direct mais ça ne fait pas envie.
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