Je suis donc
passé avec Polo du Bic jetable au coupe-chou à l'ancienne ! Ah ! c'est
un vrai plaisir. L'objet est beau, doux (celui qu'il m'a offert est ancien et pourvu d'un beau manche en ivoire), demande du respect, du soin,
celui de l'objet lui-même, celui de votre peau et surtout, surtout, il est toujours empreint de cette mythologie de la
dangerosité, par maladresse ou par projet maléfique. Et je me rappelai
ce matin en l'utilisant pour la première fois l' histoire qu'on
traduisait du latin, de Denys Tyran de Syracuse qui, craignant
tellement que le barbier ne l'égorgeât sournoisement, se faisait, dit-on,
raser par ses filles. Mais ce qu'on ne dit que rarement c'est que sa
méfiance était telle qu'elles ne le rasaient pas mais lui ponçaient, lui abrasaient la
barbe avec de la poudre de coquille d'œuf...
Un jour, je vous jure, j'essaie !
Un jour, je vous jure, j'essaie !
Là, c'est comme Démosthène qui gardait en bouche des petits cailloux pour mieux s'entraîner à déclamer des discours, en bord de mer, avec les bruits du ressac et des galets ! Essaie !
RépondreSupprimerUne poche pour les coquilles d'oeuf, une autre pour les caculus !
D*
Etre SUR le fil du rasoir, c'est risquer de se casser la margoulette à tout moment, de passer à la trappe ou de tomber dans la marmite à mironton !
RépondreSupprimerEtre SOUS le fil du rasoir, c'est la terreur absolue, la confiance aveugle du mouton, le méchoui assuré, le coucous royal avec cuvée du Président...
Dis-moi as-tu un blaireau ? Comme sur la pochette du 33 tours de Frank Zappa, Weasels Ripped My Flesh ?!
Hé hé hé !
D*