Je continue de lire le journal de Drieu la Rochelle. Ce livre m’attire comme la merde la mouche. Il ne s‘agit pas d‘une attirance esthétique comme celle qu‘on peut avoir pour Céline l‘Abject qui n’est pas à une horreur près pour fournir un exploit de style. Drieu, c’est la dégueulasserie faite homme, la haine gratuite des autres autant, exactement autant, que la haine obsessionnelle de soi, sans le moindre projet artistique justifiable pour autant que ce soit possible.
La haine à ce point c’est épuisant, tant c‘est con. D’ailleurs il l’avoue qu’il est con, d’une drôle de manière certes, mais il le dit : “Les Allemands sont des cons, moi aussi. Des cons délirants, hautains, maladroits et dévoués, comme moi”... ( p 302 Collection “Le Grand Livre du Mois 1992 pour les Éditions Gallimard ). Il s’agit bien entendu d’une formule rhétorique pour faire croire qu‘il y aurait une sorte d‘aristocratie des cons, une élite des couillons malfaisants de base réunis qu'il faut entendre comme une sorte de Walhalla des "in-CON-pris". Le problème c’est que, il faut quand même le reconnaître, Drieu, c’est vrai, qu’ il est un peu, simplement, vulgairement con... A croire que ses quelques fulgurances de prétendue sincérité ne sont que le fruit d’une sorte d’écriture automatique, de pur hasard de Remington...
La haine à ce point c’est épuisant, tant c‘est con. D’ailleurs il l’avoue qu’il est con, d’une drôle de manière certes, mais il le dit : “Les Allemands sont des cons, moi aussi. Des cons délirants, hautains, maladroits et dévoués, comme moi”... ( p 302 Collection “Le Grand Livre du Mois 1992 pour les Éditions Gallimard ). Il s’agit bien entendu d’une formule rhétorique pour faire croire qu‘il y aurait une sorte d‘aristocratie des cons, une élite des couillons malfaisants de base réunis qu'il faut entendre comme une sorte de Walhalla des "in-CON-pris". Le problème c’est que, il faut quand même le reconnaître, Drieu, c’est vrai, qu’ il est un peu, simplement, vulgairement con... A croire que ses quelques fulgurances de prétendue sincérité ne sont que le fruit d’une sorte d’écriture automatique, de pur hasard de Remington...
En attendant, il ne pige rien à rien, rien à l’histoire, rien à ce qui se joue sous ses yeux entre 1939 et 1945, rien aux hommes et même, il s’en réjouit presque, aux femmes. Et surtout, d’abord et avant tout, il ne comprend, si tant est qu'il y ait à comprendre, rien aux juifs son point de fixation principal. La preuve : “ Je hais les juifs, dit-il quelques lignes avant, j’ai toujours su que je les haïssais” . Mais la question, sinistre con, n’est pas de savoir depuis quand, mais pourquoi, la réponse à la première question ne réglant pas la seconde. Pour lui, clairement, le fait d' haïr les juifs depuis toujours suffit à justifier celui de les haïr. Jamais au long de ce journal, dont je vous avouerai qu’il déambule entre son point d’attache mes toilettes et le train entre Lagny et Paris, lui qui passe son temps à vouloir tout comprendre ne cherche pas à connaître les raisons de son antisémitisme visiblement amniotique... Même Céline faisait au moins semblant...
Un vrai, un méchant con, je vous dis et qui pue la mort à cent lignes. Doublé d'un lâche infoutu de recevoir debout dans sa carcasse de traitre-né le moindre des plombs rédempteurs, à moins que choisissant le suicide au Gardénal, il ne fit que considérer qu'il ne valait même pas la balle pour l'abattre...
Un vrai, un méchant con, je vous dis et qui pue la mort à cent lignes. Doublé d'un lâche infoutu de recevoir debout dans sa carcasse de traitre-né le moindre des plombs rédempteurs, à moins que choisissant le suicide au Gardénal, il ne fit que considérer qu'il ne valait même pas la balle pour l'abattre...
Tu vas finir par passer aux oeuvres complètes de Robert Brasillach, puis à celles de Lucien Rebatet si tu continues sur cette lancée !
RépondreSupprimerCe dernier a même écrit sur la musique !
Je me demande bien quoi !
D*
Ah, mais j'ai dans le genre tout ce qu'il faut pour, comme disait mon grand-père, "faire des "cales à marmites" ! Mais je n'aime pas brûler les livres ! J'ai même les "Deux étendards" de Rebatet ! C'est d'un chiant d'un confus que c'est pas lisable ! Ceux qui veulent réhabiliter Rebatet, lui attribuent des mérites de musicologue.. Bof ! C'est comme ceux qui pardonnent tout à Mussolini sous prétexte qu'il fit assécher les marais pontins... *
RépondreSupprimerIl ne me manque que les chefs d'œuvres des "deux Abels" Herment et Bonnard alias Gestapette mon compatriote poitevin dont la ville de Poitiers oublie soigneusement qu'il vit le jour en ses médiévales enceintes !