Moi, je
suis la sœur Emmanuelle du bouquin, la mère Thérésa de l'imprimé. Dès
que je vois un livre qui traîne, en "souffrance" comme on dit chez
Mireille Dumas et chez défunt Delarue, je le ramasse, je le cajole et
je le ramène à la maison. Oh, pas n'importe quoi quand même, c'est
lourd, et le chien ça l'énerve, mais des trucs qui me causent. Tiens ce
soir , il y avait un tas de thrillers
américains de Sheldon. Ca je laisse, mais il y avait aussi un tas de
curiosités des seventies, comme un bouquin connu (le seul ?) de Jean Yanne ("L'apocalypse est pour demain"), un autre sur Francis Blanche et des
bouquins de poésie d'un de ses petits éditeurs admirables autant
qu'éphémères dont on se demande où ils trouvent les sous pour publier de
l'hermétique forcené, ceux-là , par curiosité et respect des arbres sacrifiés je les
garde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire