29 septembre, 2012

Gilles Heuré : Nimier Aston Martin vs Camus Facel Vega...


Un (jeune?) chroniqueur sur France Inter parle à l'instant de Roger Nimier mort au volant de son Aston- Martin *, comme Albert Camus à celui de sa Facel Vega, faisant de celui-ci,  un dandy comme Nimier, fortuné...
Mais non mon pauvre garçon,  Camus est certes mort dans un accident d'auto, mais c'était dans la Facel- Vega que conduisait Michel Gallimard propriétaire du bolide, mort lui aussi dans l'accident et neveu de son éditeur.

* c'est ainsi, ça me revint maintenant, que sa maitresse du moment apprit car il était avec une jeune femme au moment de l'accident, son infortune  par la presse ,   


5 commentaires:

  1. Récemment j'ai lu "Le premier homme", le dernier roman d'Albert Camus, inachevé.
    Je répugnais à lire cet ouvrage qu'il ne souhaitait pas publier tel quel bien évidemment. J'ai trouvé un exemplaire en collection poche dans une poubelle. Feuilleté puis lu, je l'ai, car l'écriture est toujours aussi belle, attractive et on peut imaginer ce qu'aurait pu être ce roman...
    C'est le roman de son enfance, de sa vie.
    Je ne savais pas que sa mère, qu'il aimait tant, était quasi illettrée & analphabète. Et tellement soumise à la misère. je comprends mieux son "homme révolté". J'ignorai qu'il venait d'un milieu aussi pauvre.
    D*

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  2. Eh oui ! C'est pour ça que ce raccourci imbécile qui en fait par amalgame un branleur mondain me déplait...

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  3. Anonyme12:39 AM

    Cher PP le Moqueur, à toutes fins utiles, je vous invite à lire le hors série Télérama que j'ai dirigé sur Albert Camus en décembre 2010. En espérant que vous lisez mieux que vous n'écoutez.
    Sans rancune
    Un branleur (?) non mondain.

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  4. Cher Monsieur Heuré

    Vous ne pouvez l"ignorer, contrairement à l'écrit la parole fût-elle radiophonique jouit ou pâtit de l'instantanéité.

    Je possède le n° de Télérama dont vous parlez et je le garde précieusement, car il est fort bien fait ; j'allais même, si j'en avais eu le temps, vous inviter à le consulter... C'est drôle non ?

    Vous ne vous êtes pas aperçu que rapprochant ces deux tragédies mécaniques,ce qui n'ajoutait rien à Nimier vous créez, bien sûr involontairement, un amalgame idéologique, ce qu'un long article sauf dans le but évident de nuire ne peut sournoisement induire.

    Et puis entre nous, hormis le côté pipole, est-ce vraiment digne d'un critique littéraire que de s'intéresser à ce point aux marques des bolides assassins. Manquait Sagan et ses Jaguar...

    "Verba volant, scripta manent" dans une soirée mondaine peut-être... à la radio non... La preuve !

    Cela dit, plus sérieusement je suis étonné de ce que les "Hussards" pour la plupart excellents écrivains n'aient pas encore été récupérés par cette "Droite décomplexée" dont Monsieur Copée nous vante les mérite et annonce le succès. Encore, c'est vrai faut-il les avoir lus...

    Pour ce qui est de vous avoir rajeuni, désolé, je m'aperçois aujourd'hui que nous sommes à quelques années près, contemporains.

    Bien cordialement

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  5. Martin Nimier m'envoie ce message que je ne puis transmettre pour des raisons techniques que sous cette forme .
    -------------------------------------
    Monsieur,

    vous insinuez que Roger Nimier, mon père, est mort fortuné à bord d'une Aston Martin DB4..la seule inexactitude c'est que le fortuné infortuné, mon père n'avait aucun argent. Sa veuve, ma mère, a dépanner le bolide et enterrer son mari.
    Cette Aston Martin (voiture de grand luxe) était une avance de droits d'auteurs pour cinq livres avenirs consenti par l'editeur et ami Gaston Gallimard.
    Mon père est mort pauvre à 37 ans. je m'autorise cette precision.
    Martin Nimier

    -------------------------------------Monsieur Nimier,

    Je n'insinue rien, surtout pas le modèle "DB 4" que vous m'apprenez, je ne fais que rapporter les propos radiophoniques de Gilles Heuré. Jamais je ne me serais permis d'exprimer quoi que ce soit dans un sens ou dans l'autre qui eût un rapport avec la situation financière de votre père dont je me fous comme de son premier overdrive ; vous remarquerez au passage et c'est peut-être le plus important que j'ai salué son talent. Je m'énervai seulement de l'amalgame qui était, par cylindrée mortifère interposée, entre votre père présenté comme un dandy pété de thunes et Camus par contamination, dont j'ignore d'ailleurs les rapports qui étaient les leurs (ce serait d'ailleurs instructif et intéressant d'en parler) .
    Il faut donc vous en prendre plutôt qu'à moi à l'auteur de ce raccourci qui m'agaça, Gilles Heuré spécialiste autoproclamé de Camus qui s'apprêterait, sans lui faire de procès d'intention, à s'autoproclamer celui de votre père...

    Vous vous appelez Nimier et vous avez bien raison d'en être fier.

    Bien cordialement

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