"C'étaient des enfants"
Je suis allé hier voir l'exposition à la mairie de Paris. On n'y apprend pas grand' chose, mais on voit. On voit des objets, des jouets, des vêtements, des dessins et des lettres, témoignages poignants de destins massacrés.
On constate aussi et surtout en voyant les registres où sont consignés les noms de ceux, enfants, qu'on va envoyer à la mort, cette calligraphie, cette propreté méticuleuse de ceux ou celles qui les tenaient, pas de ratures, de coups de gomme. La main sûre et proprette du petit fonctionnaire de la mort. Ce n'est pas sans me rappeler une chose qui m'avait étonné en visitant Buchenwald, la présence de lavabos dans la plupart des bureaux... Le besoin de se laver les mains...
Je suis allé hier voir l'exposition à la mairie de Paris. On n'y apprend pas grand' chose, mais on voit. On voit des objets, des jouets, des vêtements, des dessins et des lettres, témoignages poignants de destins massacrés.
On constate aussi et surtout en voyant les registres où sont consignés les noms de ceux, enfants, qu'on va envoyer à la mort, cette calligraphie, cette propreté méticuleuse de ceux ou celles qui les tenaient, pas de ratures, de coups de gomme. La main sûre et proprette du petit fonctionnaire de la mort. Ce n'est pas sans me rappeler une chose qui m'avait étonné en visitant Buchenwald, la présence de lavabos dans la plupart des bureaux... Le besoin de se laver les mains...
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