La sœur d'une amie d'une de mes sœurs était hydrocéphale. C'était dans les années soixante et la mode était son alliée qui, choucroutant toutes les femmes, banalisait ainsi son handicap. D'une bonne famille, elle avait, comme sa sœur les traits fins et un teint de pêche et de rose et n'était pas débile. Elle jouait du piano, savait lire la musique, mais arrivée au bas de la page, s'arrêtait, n'ayant pas l'idée ni le besoin de la tourner pour continuer.
Ce n'est pas une histoire qu'on m'a racontée, je fus, la seule fois où je la vis, témoin de la chose.
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