Françoise Héritier vient de publier un petit bouquin dont elle assure avec une efficacité quotidienne le service "avant vente". Comme elle en parle partout et tous les jours, radio ou presse écrite, par ricochet le net, j'en cause, j'ai le droit.
Il ne s'agit pas d'un ouvrage d'anthropologie sociale dont elle est la remarquable et très respectée spécialiste qu'on sait, mais d'un opuscule à l'usage du bonheur pratique. Vous savez, ces petites choses, insignifiantes, banales, ces "je ne sais quoi", ces "presque rien", ces petites touches indicibles mais qui tout au long du jour, parfois tard dans la nuit, nous rappellent, comme disait Renaud à propos de la Pepette, "qu'on est quand même heureux d'être content".
Bon d'accord, ça rappelle aussi furieusement dans l'intention première et le projet artistique de poésie nombrilo-minimaliste à vocation prétendument universelle, la très nulle "Première gorgée de bière" du très inutile Delerm Père. Mais comme c'est, de ce fait, bien moins original fût-ce en médiocrité, eh bien, vous le lirez si vous voulez, le livret de Françoise Héritier, situé, pour ce que j'en ai entendu en l'entendant et pas qu'une fois, mais c'est moi qui le dit, entre l'imposant "Je me souviens" de Perec et le fort heureusement pilonné "Tout m'est bonheur" de la regrettée Comtesse de Paris...
Moi, comme j'économise (c'est la crise, je vais pas m'agacer à le lui rappeler), je compare, pas les prix, mais les étiquettes, quatrièmes de couv', comme on dit dans le quartier St Germain :
La Première Gorgée de Bière
résumé du livre (par l'éditeur) :
34 plaisirs minuscules de la vie de tous les jours, 34 chapitres décrivant les petites joies quotidiennes qu'on aurait trop tendance à oublier, 34 leçons pour atteindre le bonheur en toute simplicité...
Le Sel de la Vie
résumé du livre ( par l'éditeur) :
Il y a une forme de légèreté et de grâce dans le simple fait d'exister, au-delà des occupations, au-delà des sentiments forts, au-delà des engagements, et c'est de cela que j'ai voulu rendre compte. De ce petit plus qui nous est donné à tous : le sel de la vie'. Dans cette méditation tout en intimité et en sensualité, l'anthropologue Françoise Héritier traque ces choses agréables auxquelles notre être profond aspire, ces images et ces émotions, ces moments empreints de souvenirs qui font le goût de notre existence, qui la rendent plus riche, plus intéressante que ce que nous croyons souvent et dont rien, jamais, ne pourra être enlevé à chacun.
Il ne s'agit pas d'un ouvrage d'anthropologie sociale dont elle est la remarquable et très respectée spécialiste qu'on sait, mais d'un opuscule à l'usage du bonheur pratique. Vous savez, ces petites choses, insignifiantes, banales, ces "je ne sais quoi", ces "presque rien", ces petites touches indicibles mais qui tout au long du jour, parfois tard dans la nuit, nous rappellent, comme disait Renaud à propos de la Pepette, "qu'on est quand même heureux d'être content".
Bon d'accord, ça rappelle aussi furieusement dans l'intention première et le projet artistique de poésie nombrilo-minimaliste à vocation prétendument universelle, la très nulle "Première gorgée de bière" du très inutile Delerm Père. Mais comme c'est, de ce fait, bien moins original fût-ce en médiocrité, eh bien, vous le lirez si vous voulez, le livret de Françoise Héritier, situé, pour ce que j'en ai entendu en l'entendant et pas qu'une fois, mais c'est moi qui le dit, entre l'imposant "Je me souviens" de Perec et le fort heureusement pilonné "Tout m'est bonheur" de la regrettée Comtesse de Paris...
Moi, comme j'économise (c'est la crise, je vais pas m'agacer à le lui rappeler), je compare, pas les prix, mais les étiquettes, quatrièmes de couv', comme on dit dans le quartier St Germain :
La Première Gorgée de Bière
résumé du livre (par l'éditeur) :
34 plaisirs minuscules de la vie de tous les jours, 34 chapitres décrivant les petites joies quotidiennes qu'on aurait trop tendance à oublier, 34 leçons pour atteindre le bonheur en toute simplicité...
Le Sel de la Vie
résumé du livre ( par l'éditeur) :
Il y a une forme de légèreté et de grâce dans le simple fait d'exister, au-delà des occupations, au-delà des sentiments forts, au-delà des engagements, et c'est de cela que j'ai voulu rendre compte. De ce petit plus qui nous est donné à tous : le sel de la vie'. Dans cette méditation tout en intimité et en sensualité, l'anthropologue Françoise Héritier traque ces choses agréables auxquelles notre être profond aspire, ces images et ces émotions, ces moments empreints de souvenirs qui font le goût de notre existence, qui la rendent plus riche, plus intéressante que ce que nous croyons souvent et dont rien, jamais, ne pourra être enlevé à chacun.
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