Je ne supporte pas d'attendre quelqu'un le soir, la nuit tombée.
Je sais pourquoi, n'empêche !
C'est, enfant et très tôt, d'avoir trop vu ma mère pétrie d'angoisse guetter les vendredi ou samedi soirs derrière la fenêtre de la cuisine le moindre faisceau de phares annonçant le retour de mon père. Pas parce qu'en femme battue elle eût craint son retour, non ! parce qu'en femme aimante et aimée, elle craignait tout au contraire l'accident et qu'il n'en revienne pas.
Vous ne savez pas ce que c'est que le bonheur de voir, dans la nuit, des phares de Salmson, de Simca 8, de 404 ou enfin de DS qui balaient le ciel en montant le chemin, sur les 21 heures, un soir de fin de semaine...
Je sais pourquoi, n'empêche !
C'est, enfant et très tôt, d'avoir trop vu ma mère pétrie d'angoisse guetter les vendredi ou samedi soirs derrière la fenêtre de la cuisine le moindre faisceau de phares annonçant le retour de mon père. Pas parce qu'en femme battue elle eût craint son retour, non ! parce qu'en femme aimante et aimée, elle craignait tout au contraire l'accident et qu'il n'en revienne pas.
Vous ne savez pas ce que c'est que le bonheur de voir, dans la nuit, des phares de Salmson, de Simca 8, de 404 ou enfin de DS qui balaient le ciel en montant le chemin, sur les 21 heures, un soir de fin de semaine...
Cher pp,
RépondreSupprimerC'est exactement, à l'horaire et l'émotion près, ce que je ressentais, fille de facteur d'orgue, lorsque nous attendions le retour de mon père en fin de semaine...et ce que je ressens encore lorsque j'attends le retour, parfois tardif, de mon conjoint. Chaque voiture a ses couleurs de phare...
Vous savez qui.
Bises
Ben oui, on est du même métal, de l'étain martelé...
RépondreSupprimerUn haut-le-coeur m´a submergée.
RépondreSupprimerBises d´une nièce à son tonton...
Oups!
RépondreSupprimerGrosse faute d´accord...
Zoun
mais Zoun, t'as connu ça aussi ?
RépondreSupprimer