Quand je me suis installé à Paris, rue du Perche, dans les années 70, il fallait des mois voire des années pour obtenir le téléphone. J'allais donc téléphoner à la cabine située à l'angle de la rue Vieille du Temple et de la rue des Quatre fils, elle existe toujours. A l'époque, les numéros de téléphone de Paris n'avaient que sept chiffres : un groupe de trois qui fut longtemps associé aux lettres du cadran pour rappeler un quartier de Paris, le plus célèbre étant celui de Jean Mineur Publicité : "BAL" pour Balzac soit 225, suivi de deux groupes de deux (00 01).
Ma sœur a gardé le même numéro de téléphone depuis au moins quarante ans. C'était, quand j'arrivai à Paris, celui que je faisais le plus souvent de la cabine de la rue Vieille du Temple. Ce qui fait qu'aujourd'hui, même s'il y a désormais en plus, le 01 et le 4 devant les sept autres chiffres, dès que je parviens, chez moi ou ailleurs aux trois chiffres qui furent longtemps en tête, je me revois systématiquement dans cette cabine...
Ma sœur a gardé le même numéro de téléphone depuis au moins quarante ans. C'était, quand j'arrivai à Paris, celui que je faisais le plus souvent de la cabine de la rue Vieille du Temple. Ce qui fait qu'aujourd'hui, même s'il y a désormais en plus, le 01 et le 4 devant les sept autres chiffres, dès que je parviens, chez moi ou ailleurs aux trois chiffres qui furent longtemps en tête, je me revois systématiquement dans cette cabine...
Et c'est la preuve que ton cerveau est en assez bon état...
RépondreSupprimerAh! les écrans décorés des cinémas d'antan! La cible brisée et le taureau furieux!
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