Vous prenez un vin doux sucré, genre Sauternes, Monbazillac ou mieux encore ce plus discret, cet humble Coteaux du Layon, vin de messe de notre enfance ! Vous introduisez dans la bouteille dont vous avez soustrait un demi-verre du contenu, un rameau d'estragon. Vous le laissez infuser une bonne journée, pas plus, l'estragon voyez-vous, c'est puissant ! avant de le retirer. Vous ajoutez deux ou trois cuillerées à soupe de sucre en poudre ou l'équivalent en sirop de canne ; vous remplacez le demi-verre manquant par la même quantité en vodka ou, c'est peut-être mieux encore, au choix, en gin, à moins que vous ayez dans votre entourage un bouilleur qui vous refile régulièrement en lousdé du raisin, du vrai. Écartez les cognac, calva, rhum, kirsch, mirabelle, poire, beaucoup trop exubérants qui risquent de créer d'incongrus, ou pire, de bien vulgaires conflits de parfums... Vous refermez la bouteille dont vous avez soigneusement arraché l'étiquette pour, effaçant tout indice, si l'idée de carafe vous paraît trop fashion, préserver le mystère. Vous la laissez se refaire une santé tranquillement quelques jours au frid'g.
C'est délicieux. Délicieusement curieux. J'imagine à l'instant qu'on peut faire la même chose, l'été, avec de la mélisse, de la sauge ou de la menthe poivrée. A suivre !
C'est délicieux. Délicieusement curieux. J'imagine à l'instant qu'on peut faire la même chose, l'été, avec de la mélisse, de la sauge ou de la menthe poivrée. A suivre !
Tentée par la menthe poivrée...
RépondreSupprimerJ'essayerai cet été, je vous en donnerai des nouvelles :)
Merci pour la recette !
Belle année à vous PP