16 décembre, 2011

Raphaële Billé ou petites bourdes et autres pataquès

Vous savez combien j'aime les bêtises lorsqu'elles sont fièrement proférées par des gens pétris de suffisance (pour rappel, Yvan Levai et son célèbre "Le Christ s'est arrêté à Ebola").
Je viens de regarder un excellent reportage produit par Arte sur Marie-Laure et Charles de Noailles et leur villa Mallet-Stevens de Hyères. C'est intéressant, documenté et surtout, vers la fin très rigolo lorsqu'une certaine Raphaële Billé, blondissime commissaire d'exposition, cite, parmi les artistes que les Noailles aidèrent, René Char auquel ils achetèrent, dit-elle sans rire ni surtout se reprendre, le manuscrit du "Marteau sans tête". Je re-écoute pour être certain. Ça ne s'invente pas. Raphaële est lichtenbergienne sans le savoir. On fera l'impasse sur ce que cette péremptoire et peroxydée créature raconte quelques minutes avant à propos de " l'Age d'or", faisant de ce film une suite de "Un Chien andalou", deux films qui en dehors de leurs auteurs et de leur proximité temporelle, n'ont strictement rien à voir l'un avec l'autre...
C'est sur :
vers les 2m10 du reportage

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