Je connais, qui vit dans le centre-ouest, du coté des Charentes, une femme d'une soixantaine d'années qui a épousé il y a quelque vingt ans en secondes noces étant déjà mère de trois enfants (un garçon et deux filles), un riche commerçant dont c'était le premier mariage. Son mari, grand gaillard volubile, est très jovial, sympathique, rigolo. Elle, jusqu'à un passé récent, je la trouvais antipathique, suffisante, "épouse", en quelque sorte, me demandant même par quels talents cachés elle avait pu le séduire... .
Et puis, j'apprends une part de la réalité et je comprends mieux maintenant. Elle n'est pas hautaine, non, tout ce qu'elle exhibe, auto, fringues, bijoux, ne sont pas pour elle, mais pour l'image de son mec. Elle est instrumentalisée et même si ce n'est pas un ex-top-model, porte-manteau-présentoir . Son mari la tient en tutelle, l'humilie, paraît-il (je ne les ai, pour des raisons subsidiaires, jamais vus ensemble en public suffisamment longtemps dans des conditions "favorables"), en se donnant le beau rôle, bref la maltraite par des sévices moraux quotidiens et variés. Il ne la cogne pas, sans doute pas par morale, mais juste parce que ça ne l'excite pas. Il a fait bien plus fort : n'ayant pas eu d'enfant avec elle, ni avant d'ailleurs, il a adopté son fils (les filles non), pratiquant par l'argent - il en fait l'héritier de son biznesse - un détournement d'affection en règle dont le jeune homme profite, devenant l'allié objectif de son nouveau père, fût-ce aux dépens de sa mère. Alors, maintenant, je comprends... Non seulement sa vie est insupportable, dominée par son jules, trahie par son rejeton, mais en plus, comme elle tire la gueule, qu'elle picole un peu pour supporter sa luxueuse vie de merde, c'est elle qui passe pour l'emmerdeuse, elle qui a "tout pour être heureuse, maison énorme, train de vie", tout ce que lui offre un mari si charmant...
Malheureuse et antipathique. Double peine.
Elle n'a qu'à le plaquer, me direz-vous comme je me le suis dit. Pas si simple, elle n'a jamais, de sa vie, eu d'emploi rémunéré, et puis, faut être lucide, à soixante ans... Il n'est même pas certain qu'en cas de veuvage, elle ait de quoi profiter de son nouveau statut... Y a des salopards, pervers, qui prévoient tout, même post mortem...
Je sais, je peux sembler avoir une sympathie soudaine pour des gens qui n'en valent pas la peine. C'est en fait juste pour dire aux filles, aux fillettes, une chose dont je sais, en même temps, qu'elles sont de plus en plus conscientes. Même si vous avez comme projet de devenir femme au foyer à temps plein, fût-ce après un ou même plusieurs mariages, préparez-vous professionnellement et faites état en permanence auprès de votre ou vos maris de ce que vous avez "un plan B"...
Et puis, j'apprends une part de la réalité et je comprends mieux maintenant. Elle n'est pas hautaine, non, tout ce qu'elle exhibe, auto, fringues, bijoux, ne sont pas pour elle, mais pour l'image de son mec. Elle est instrumentalisée et même si ce n'est pas un ex-top-model, porte-manteau-présentoir . Son mari la tient en tutelle, l'humilie, paraît-il (je ne les ai, pour des raisons subsidiaires, jamais vus ensemble en public suffisamment longtemps dans des conditions "favorables"), en se donnant le beau rôle, bref la maltraite par des sévices moraux quotidiens et variés. Il ne la cogne pas, sans doute pas par morale, mais juste parce que ça ne l'excite pas. Il a fait bien plus fort : n'ayant pas eu d'enfant avec elle, ni avant d'ailleurs, il a adopté son fils (les filles non), pratiquant par l'argent - il en fait l'héritier de son biznesse - un détournement d'affection en règle dont le jeune homme profite, devenant l'allié objectif de son nouveau père, fût-ce aux dépens de sa mère. Alors, maintenant, je comprends... Non seulement sa vie est insupportable, dominée par son jules, trahie par son rejeton, mais en plus, comme elle tire la gueule, qu'elle picole un peu pour supporter sa luxueuse vie de merde, c'est elle qui passe pour l'emmerdeuse, elle qui a "tout pour être heureuse, maison énorme, train de vie", tout ce que lui offre un mari si charmant...
Malheureuse et antipathique. Double peine.
Elle n'a qu'à le plaquer, me direz-vous comme je me le suis dit. Pas si simple, elle n'a jamais, de sa vie, eu d'emploi rémunéré, et puis, faut être lucide, à soixante ans... Il n'est même pas certain qu'en cas de veuvage, elle ait de quoi profiter de son nouveau statut... Y a des salopards, pervers, qui prévoient tout, même post mortem...
Je sais, je peux sembler avoir une sympathie soudaine pour des gens qui n'en valent pas la peine. C'est en fait juste pour dire aux filles, aux fillettes, une chose dont je sais, en même temps, qu'elles sont de plus en plus conscientes. Même si vous avez comme projet de devenir femme au foyer à temps plein, fût-ce après un ou même plusieurs mariages, préparez-vous professionnellement et faites état en permanence auprès de votre ou vos maris de ce que vous avez "un plan B"...
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