J'ai utilisé ce matin une expression du genre dicton qui a profondément choqué un de mes nouveaux ex-lecteurs qui a cru tout à fait à tort qu'elle lui était adressée, ses messages étaient anonymes, y a eu erreur/confusion de ma part - mea maxima culpa- je le lui ai dit.
Il me dit que c'est une expression raciste et autant vous dire que je ne suis pas du tout d'accord.
Elle est désuète certes (qui sait aujourd'hui, si ce n'est chez les pêcheurs de mer, ce qu'est une caque), elle est aussi sans doute assez odieuse, voire en cherchant un peu, un poil méprisante, mais pour ma part jamais raciste ni pour des questions de "race"( le concept m'est étranger), ni pour des histoires de "classe".
Elle veut simplement dire qu'il est difficile de se départir de traits de caractère et de comportement, qu'ils soient de l'ordre du geste, de la parole et de l'écrit, qu'ils relèvent de l'inné autant que de l'acquis. Bref, on traîne avec soi une éducation ou un manque de, des traits de névroses (voire pire), des tics, des manies qu'on ne peut jamais très longtemps maquiller si, pour des raisons sociales ou autres, on cherche à les occulter.
Une autre expression dit d'une manière différente et plus dynamique exactement la même chose : "Chassez le naturel, il revient au galop". Je vous le concède c'est plus délicat, on croit voir et entendre Mazeppa sur son cheval fou...
M' enfin !
Il y a des bourgeois neuilléens ou du VII°, parvenus, ou parvenus à d'importantes fonctions, qui suintent quotidiennement et avec arrogance une vulgarité qui ne trompe personne, quand des prolos-93 ont, bien malgré eux et ans vouloir donner le change, une élégance des plus naturelles.
En fait, en y regardant de près c'est le mot de hareng qui choque et après, celui de caque qui sonne comme macaque . J'aurais dit, même si c'est exactement la même chose : "La fiasque fleure toujours le cognac" ou plus simplement "Le flacon toujours humera le parfum", personne n'aurait trouvé à redire...
En tous cas, je reviens de loin. Imaginez, j'en suis capable, que j'eusse écrit pour dire la même chose mais en voulant faire l'original : "Les chiottes pueront toujours la merde". J'aurais été de surcroit et sans doute traité de grossier-vulgaire, bref de gros dégouttant raciste.
C'est expression c'est : "La caque sent toujours le hareng ".
Ce n'est pas la première fois, ni la dernière que je l'utilise, je l'aime bien. Je l'aime bien parce qu'elle a du sens et du son.Elle est désuète certes (qui sait aujourd'hui, si ce n'est chez les pêcheurs de mer, ce qu'est une caque), elle est aussi sans doute assez odieuse, voire en cherchant un peu, un poil méprisante, mais pour ma part jamais raciste ni pour des questions de "race"( le concept m'est étranger), ni pour des histoires de "classe".
Elle veut simplement dire qu'il est difficile de se départir de traits de caractère et de comportement, qu'ils soient de l'ordre du geste, de la parole et de l'écrit, qu'ils relèvent de l'inné autant que de l'acquis. Bref, on traîne avec soi une éducation ou un manque de, des traits de névroses (voire pire), des tics, des manies qu'on ne peut jamais très longtemps maquiller si, pour des raisons sociales ou autres, on cherche à les occulter.
Une autre expression dit d'une manière différente et plus dynamique exactement la même chose : "Chassez le naturel, il revient au galop". Je vous le concède c'est plus délicat, on croit voir et entendre Mazeppa sur son cheval fou...
M' enfin !
Il y a des bourgeois neuilléens ou du VII°, parvenus, ou parvenus à d'importantes fonctions, qui suintent quotidiennement et avec arrogance une vulgarité qui ne trompe personne, quand des prolos-93 ont, bien malgré eux et ans vouloir donner le change, une élégance des plus naturelles.
En fait, en y regardant de près c'est le mot de hareng qui choque et après, celui de caque qui sonne comme macaque . J'aurais dit, même si c'est exactement la même chose : "La fiasque fleure toujours le cognac" ou plus simplement "Le flacon toujours humera le parfum", personne n'aurait trouvé à redire...
En tous cas, je reviens de loin. Imaginez, j'en suis capable, que j'eusse écrit pour dire la même chose mais en voulant faire l'original : "Les chiottes pueront toujours la merde". J'aurais été de surcroit et sans doute traité de grossier-vulgaire, bref de gros dégouttant raciste.
On ne récolte que ce qu'on sème, cher P.P., si on se montre ô-dieu et un temps-tinett' méprisant...
RépondreSupprimerLa caque me rappelle, j'ai oublié cette année d'aller à Dieppe fêter le Hareng. Ah l'ôdeur du bois de hêtre des fumoirs, j'allais dire des fumeries dieppoises.
Mais non,je ne suis pas méprisant l'expression existait bien avant que je l'utilise...
RépondreSupprimerNon, je déconne....