04 octobre, 2011

Je cite, tu cites, il cite...

Oui, c'est vrai, j'y pense à l'instant, je cite. Je n'en abuse pas mais je cite ...
Toute citation est un hommage.
Je cite Alphonse Allais, Ambrose Bierce parfois et les grands pourvoyeurs d'aphorismes, mon grand-père Jean-Baptiste, aujourd'hui Publilius le Syrien (qu'au passage, le grand Montaigne nomme à tort Publius).
Dans un autre cadre, je cite aussi et ça agace, Lévi-Strauss. Pour ce dernier, ce soir (j'aurais, malgré mon grand âge, du mal avec les précédents...), je fais mieux que le citer, je montre. Je montre ce petit mot que je vous ai c'est vrai, on me le rappelle, déjà montré, qu'il m'adressa le 30 novembre 2008 en réponse à un hommage musical collectif et international que j'avais suscité pour son anniversaire six mois auparavant, faisant en sorte qu'il le reçoive le 29 novembre, ce qui fut fait exactement en temps et heure.
Il avait donc cent ans et un jour et, bien qu'il se plaigne d'être "à peine capable d'écrire", une écriture de jeune homme, et ce, jusque sur l'enveloppe rédigée de sa main. Cent ans et toujours prêt à être ému. L'une de ses dernières lettres manuscrites, probablement. Plus que d'autres lettres ou partitions autographes que je possède, celle-ci m'est, vous l'aurez compris, particulièrement chère. De certains plumitifs, on ne s'arrachera pas même un tapuscrit...



2 commentaires:

  1. Pépé tu radotes !
    Tu nous l'a déjà montrée une cette belle lettre.
    Une fois avec la très belle musique qui va avec...
    Signé : Ah-Vec.

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  2. Oui,je sais, c'est juste un rappel dù au fait qu'on me reproche de faire trop de citations et de Lévi-Strauss en particulier... Voilà ! Le jour où l'on me reprochera de trop citer Jules César ou Jeanne d'Arc, coté lettre personnelle, c'est vrai, je serai bien emmerdé...

    Mais tu as raison, je refais la mise en page.

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