15 septembre, 2011

Mes aventures Mac Orlan

Avant-hier je me mets dans le ciboulot de lire les poésies de Mac Orlan. Que voulez-vous, j'aime ça. J'avais un petit recueil, mais ce salaud d'objet inanimé se planque, impossible de le coincer, même par hasard au détour d'une étagère... Je fonce à la bibliothèque municipale, pardon, à la médiathèque, je me ré-inscris à l'occasion et dès lors, le plus légalement du monde je sollicite aimablement l'ordinateur pour chercher les cotes d'un poète qui est quand même mort après y avoir longtemps vécu à Saint-Cyr-sur-Morin, soit à à peine deux heures de bicyclette pour un athlète comme lui et comme moi, un quart d'heure en bagnole les jours fastes...
Seulement, des nèfles ! De Mac Orlan point, rien, nada, niente, nitchevo, klum !
Je me dis tant pis, je vais à Paris demain, je passe à la FNAC et j'y ferai mon marché. Seulement, à la FNAC, Mac Orlan très peu... On me dirige alphabétiquement vers Marc Lévy... je vous jure c'est vrai... et en tout et pour tout : un seul ouvrage : La Bandera. C'est bien mais c'est peu. J'avise une autre conseillère, en lui demandant s'il y a un rayon "poésie". J'aurais demandé le rayon "Cul" qu'elle aurait été moins gênée... " "C'est à droite, après le passage" me dit-elle en catimini... J'y vais, j'y cours... Mais là aussi : niente, rien, klum, nitchevo, nada.

Mes pas me dirigent alors, c'est pas loin, vers le BHV. Ils ont tout redistribué, ce qui fait que, coup de pot, j'entre sans l'avoir cherché directement par le rayon librairie. J'avise un mur de livres, nickel, bien tenu. A la lettre M : Mac Orlan Poésies documentaires complètes Nrf Poésie Gallimard, six euros et des crottes. Cinq minutes caisse comprise.

La FNAC ? non mais, vous rigolez !

Vive le BHV ! La preuve, vous pouvez y acheter en une seule fois, Mac Orlan, des rideaux, vos slips, des joints de plomberies, en payant à la même caisse...
Essayez à la Fnac ...

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