30 septembre, 2011

Gence, en silence

Denise Gence n'avait pas, comme on dit, un physique facile. A la Comédie Française, on s'en foutait, car elle avait mieux que ça, une voix, une diction, une puissance qui faisaient sa beauté, dans la comédie autant que dans le drame, de Molière à Brecht, de Lesage à Bernhard, de Sophocle à Billetdoux, Ionesco, Shakespeare, Feydeau, Guitry, Olivier Py, il y a peu, la mit en scène, c'est dire... elle a tout joué, elle a eu le temps, tant mieux.
C'était plus qu'un "ton", le "son Comédie Française" de l'époque, comme celui d'un orchestre où chacun joue sa partie dans l'ensemble, déclamé, un peu outré par ces voix qui projettent, ce qui fit rire certains, tant pis pour eux.
Théâtral ? Bah, c'est quand même du théâtre, non ?
Je trouve ça superbe. Ecoutez-moi ça ! Ça sonne, ça tonne, ça étonne !


1 commentaire:

  1. Ils sont TOUS superbes ! Du coup je me suis regardé toute la série. Merci !

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