02 juillet, 2011

Quelle drôle d'histoire


ok c'est le NY Post, néanmoins...

Quel drôle de jeu à qui perd gagne, cette histoire DSK. Un vrai scénario à rebondissement, une pure série américaine et c'est sans doute pas fini. Tout y est ! de l'argent, de la politique, des pauvres, des riches, des bourges et des putes, des manipulateurs et des manipulés, du cul, du fric, du pouvoir, de l'amour (conjugal et immarcescible bien sûr !) et puis la loi : des avocats, des juges, eh oui, Votre Honneur ! La réalité dépasse la fiction, qu'on dit ! Elle la dépasse pas, elle l'égale, s'y mélange et c'est déjà pas mal. Le méchant se serait fait avoir, la victime vertueuse ferait en fait et depuis longtemps "boutique son cul" comme on dit en Afrique de l'ouest, et puis une épouse admirable qui plus est richissime, bref, de la théorie du complot à la carabistouille extra-conjugale en passant pas le viol de classe, tout se présente en un mois et pas en 100 épisodes sur cinq ans. A tel point que les acteurs de ce drame essentiellement télévisuel, même si la presse écrite tient sérieusement le crayon, finissent par se désincarner au point de devenir des "rôles", "characters" in english, dont l'histoire et le texte son écrits chaque jour par les folliculaires. Et tout ça devant des gens, par millions qui regardent comme ils regardaient Dynasty, Dallas ou Falcon Crest. Car plus ça va plus tout ça semble irréel. Strauss-Kahn est un mec qui joue Strauss-Kahn, Diallo, une nana qui joue Diallo, un juge qui joue au juge, des avocats d'un bord, de l'autre, qui font les avocats, ça peut même aller dans la fantaisie, l'imagination du "scénariste chef" jusqu'à l'élection du personnage principal, libéré, rétabli, réhabilité, jouant le président jusqu'à la présidence.

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