31 juillet, 2011

Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! de quoi faire chier la droite radicale, guéante, bessonne et identitaire

en rentrant il y a une heure trente de Paris, dans mon compartiment de RER, 21 voyageurs. Je dresse un rapide manifeste (comme on dit dans la marine) :
- 5 blacks, hommes et femmes dont deux antillais.
- 1 tamoul
- 7 rebeux des deux sexes
- 4 turcs dont deux enfants
- 1 indéfinissable, mais pas vraiment blond, vous vous en doutez
- 3 probables caucasiens (comme on dit aux Amériques) dont un pédé notoire... le compte est bon.

Au premier arrêt et on n'est pas dans le 9-3, entre ceux qui descendent et ceux qui montent, ça se bougnoulise en diable ! Une beurette ravissante de vingt-cinq ans aux pêches, clone choucroutée volontaire ou non de feu Amy Winehouse, annonce à une copine qu'elle retrouve et qu'elle n'a pas vue depuis quelques temps (Comment t'as pas eu mon mail ?) qu'elle vient de créer son entreprise (import de chaussures marocaines). Discussion bilingue mélangée, elles sont drôles et surtout très "pragmatiques".
Le ramadan demain, ça les gonfle (yeux au ciel), mais elles feront avec, on peut leur faire confiance, le voile, très peu pour elles, y en a comme ça, bien plus qu'on imagine, cent fois plus qu'on nous dit, faut le dire !

Ben, c'est pas gagné, camarades racistes de tous poils... Car en plus, elles bossent en créant des réseaux... ! Vive les femmes !

30 juillet, 2011

coïncidence ou fait exprès ?


cet après midi, Village Saint-Paul

29 juillet, 2011

Le Palais Royal est un beau quartier...







le jardinier est un homme de goût :
pas plus de deux couleurs de fleurs par massif..

Guillaume Gallienne lit Roth

Jusqu'à aujourd'hui j'ignorais Guillaume Gallienne. Je le découvre cet après-midi sur France Inter. Il lit Roth et c'est très bien.
Et puis je vais voir qui c'est ce Gallienne qui lit si bien.
Je découvre, n'ayant pas la télé, qu'il est aussi très drôle. La preuve :

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre







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au Palais Royal avant hier après midi

Les histoires qu'on m'a racontées

Au début des années 60 un chanteur génial et célèbre eut un amant parmi d'autres. Leur relation finit comme tant d'autres. Le jeune homme qui était "monté à Paris" de son Poitou natal y revint dans les années 70. Assagi et un peu moins jeune, il fit, comme on dit, une fin et reprit l'épicerie-bar-tabac familiale, en pleine campagne, loin des vices et des tentations.
Mais plusieurs fois par an, une superbe limousine arrivait dans le village et le chanteur célèbre seul ou accompagné de quelques amis venait passer un instant ou la journée entière chez lui. Fidèle, fidèle, comme dans la chanson de Trenet.

28 juillet, 2011

Une expression de mon grand-père Jean-Baptiste

et que m'a rappelée ma sœur ainée la semaine dernière.
En parlant d'une personne physiquement un peu disgracieuse, voire très mal foutue : " Il ou elle a été moulé(e) dans un cor de chasse".

27 juillet, 2011

Les Halles, refaites et corrigées ou

Gargantua en échappa sa fouace !


Ce qui est sécurisant avec le projet de rénovation des Halles, c'est que ça va être, certes, nouveau, mais - fût-ce différemment - aussi moche qu'avant. Ça rassure.

Pas de photos sous la coupole de la Bourse du Commerce de Paris ou un après midi en ville .

Cet après midi, après quelques heures délicieuses passées chez nos amies T. et A. je vais du coté de la rue Sainte-Anne nous approvisionner en thé vert japonais avant qu'il n'y en ait plus du tout... J'en trouve à un prix décent dans une boutique coréenne, le même que je trouverai quelques minutes plus tard exactement deux fois plus cher dans un nouveau magasin branchouille japonais dont je tairai le nom. J'achète aussi de la pâte de haricot, c'est délicieux.

Et puis je me dirige vers les halles, histoire de faire au passage (!) des photos du Passage Verot-Dodat. Je sais pas pourquoi, j'y vais toujours le dimanche, et le dimanche qui sait pourquoi, c'est fermé. Et comme c'est à deux pas, j'entre dans la Bourse de Commerce pour photographier la fresque du sublime Evariste-Vital Luminais, "Les États-Unis", soit quand même, un bon cinquième de la coupole. Je m'apprête à faire ma photo quand surgit un vigile qui me dit que c'est interdit. Je lui demande pourquoi ce serait interdit de photographier l'intérieur d'un édifice public qui n'est quand même pas classé secret défense. Il me répond, ce qui est pas écartable, comme on dit dans le Poitou, que c'est interdit "parce que c'est écrit à l'entrée..." et que si je suis entré, c'est parce que lui est ses potes ont la gentillesse de laisser entrer les gens, je le remercie de sa mansuétude mais avec un autre mot. Ça devient intéressant. Je lui demande à qui il faut s'adresser pour faire des photos. Il sait pas, mais de toute façon, pourquoi, me dit-il, chercher à savoir puisque c'est interdit, ça tombe sous le sens. C'est un rebeu français, pas du genre carencé dans son costume noir-chemise blanche-cravate noire, parfaitement "intégré" comme on dit chez Guéant même pour les rebeux nés français, puisqu'il réussit à être aussi con-borné qu'un français né français pur porc. J'interroge alors une hôtesse d'accueil qui ne peut pas mieux me renseigner. Je leur demande, à l'un et à l'autre, qui est leur patron. Une boite d'intérim pour l'un une autre pour l'autre... Bon... Je vais pas m'énerver. J'alpague une executive woman en transit qui semble bien connaître l'endroit mais qui au bout de cinq minutes me dit que finalement elle n'en sait rien, pas plus que le petit personnel, ce qui, vu ma tronche et le fait que je le lui fais remarquer, la mortifie un poil.

Celui qui sait comment faire des photos intérieures de la coupole de la Bourse de Commerce de Paris sans être emmerdé, qu'il soit gentil, qu'il me rencarde, je lui paye un coup au Père Tranquille ...

A la suite de ce cruel mais provisoire échec (je trouverai le moyen de les faire, ces photos !) je me dirige vers Saint-Eustache, histoire de faire ma prière. Impossible d'entrer : flics en nombre, limousines ministérielles et corbillard haut de gamme. Je suis rembarré devant la porte par un octogénaire en costume sombre mi-curé mi-bedeau qui me dit des sanglots dans la voix qu'on enterre David Servan-Schreiber. Je m'en tape, certes, mais je m'étonne ! J'étais persuadé que les Servan-Schreiber étaient juifs. Non-non, me dit le brave homme comme s'il voulait se rassurer, qu'ils ne se seraient pas trompés de boutique à psychopompe, tapé l'incruste et qu'on ne serait pas en train d'obséquer à l'église un déicide à l'insu de son plein gré, ils sont normands de souche ! Pas de lézard, on est ce qu'on veut, on est ce qu'on peut, pas de honte à être cathos. Mais sitôt rentré, je vérifie : comme les Mendelssohn (oui, la famille du génial Felix et de sa sœur Fanny), les Schreiber furent il y a très longtemps juifs allemands de Prusse, convertis et, en ce qui les concerne, devenus français par la suite. On a donc raison et tort tous les deux...

Alors je rentre vers la gare de l'est. Arrêt passage Brady pour faire provision de lentilles corail, d' haricots lingots-cocos, de sel rose, de curry, de douceurs fort diverses et tout autant indiennes.

Il me fallait bien ça pour remettre mes chakras en place et d'aplomb ma kundalini ...


26 juillet, 2011

Branleur générationnel...

En vous racontant comme je viens de le faire à propos du Rocky Horror Picture Show, des trucs marrants qui remontent à bientôt quarante ans, je m'aperçois que ce que me racontaient mes parents, à l'âge que j'ai maintenant, de leur vie quarante ans auparavant était beaucoup moins rigolo... A cet âge, ils étaient déjà mariés et en voie d'être parents... Moi, à 26 ans, j'allais faire le con au Studio Galande...
Je n'ai aucune honte, aucune mauvaise conscience, encore moins de regrets, au contraire, mais je me dis simplement que j'ai eu du pot et sans doute grâce à eux, fût-ce à l'insu de leur plein gré... de pouvoir choisir ma manière de vivre.

De l'eau et du riz et du p.q....

accessoires indispensables, voire réglementaires, pour assister à Paris dans les années 75 au Rocky Horror Picture Show, d'abord au Studio Galande, puis aux Accacias. Ceux qui connaissaient le film par cœur - j'en ai un à domicile et anglophone (même s'il était bien jeune à l'époque !) - allaient devant l'écran pour dire les répliques et chanter les chansons en même temps que les acteurs... c'était un bordel incroyable à chaque séance. On en ressortait trempés, du riz plein les cheveux. Bref on se marrait bien au point d'y aller plusieurs fois la semaine. J'ignore si les projections se passent encore comme ça.
Comme le Phantom of Paradise, Grease et autre Fièvre du Samedi Soir, ça a gardé une pêche d'enfer, les comédiens sont superbement talentueux et de plus, dans le genre, c'est musicalement génial.

"Coming out" par les Fatals Picards.


et regardez bien, Dave en beauf intégral et Altaï en poupée Barbie soixantenaire.
Les Fatals Picards, avec leur petit air "Madness" revisité, je suis pour.

réplique culte et pénultième, le générique étant la vraie dernière.


c'est le "Élémentaire mon cher Watson !"
du téléspectateur français des années cinquante/soixante.

Coïncidence amusante

Aéroport se dit en allemand Flughafen
L'aéroport de Quimper se trouve sur la commune voisine de Pluguffan

25 juillet, 2011

Les noms des rues


rien de tel que les plaques des noms de ses rues pour déchiffrer une ville.
C'est au Guilvinec.
Pas vu de rue Sainte Bidule ou de quai Saint Machin
Ici, on est laïc et républicain, et ça date pas d'hier !

Guerre de 14-18



Guerre de 39-45 - Pas un seul militaire de carrière. Résistance !



Guerre d'Algérie (Cessez le feu - Accords d'Évian) Rareté
!

1789 et les précurseurs



l'immense breton


et puis la vie, quoi...



On est aussi fidèle, même si l'on sait désormais (le KGB a fini par cafter) qu'ils furent de vrais, d'authentiques espions, ce qui n'était pas une raison, vous en conviendrez, pour les passer aux micro-ondes. Une bonne raison de garder cette plaque.




Pet de baleine

Huit sangliers ont été trouvés morts asphyxiés en plein air (et pourtant, y en a de l'air !) sur la plage de Saint-Maurice en Morieux (22).
La préfecture, bras armé et porte-voix fidèle et zélé du gouvernement, annonce que ça n'a aucun rapport avec les tonnes d'algues vertes qui en recouvrent le sable et font une gadoue épouvantable en dégazant à toute heure.

Alors, il faut que les écologistes intégristes finement moqués par notre président (Loué soit Il, dans ses œuvres et dans ses pompes !) lors de son dernier périple breton se rendent à l'évidence et l'admettent, ce ne peut être dû qu'à un pet de baleine anonyme, sournoise et de passage.

24 juillet, 2011

Le Petit Phare et les Petits Temples





Le petit phare du Guilvinec m'a fait penser dès que je l'ai vu au Tempietto de Bramante et au temple du Feu d'Ateshgah. Même idée de la miniaturisation monumentale, même théâtralisation dans un espace clos, même goût du détail, chacun à sa manière, sobre ou exubérant, pour trois chefs-d'œuvre, chacun à sa mesure, celle de sa fonction.

Alors bien sûr, si j'étais farceur-mystique-ésotérique je vous dirais que ces trois bâtiments minuscules ont le même rôle, celui de "guider les hommes-z-et les âmes"... et que leur force et leur magie se jouent de leur taille.
Je dis ça par anticipation pour couper l'herbe sous le pied de ceux qui seraient tentés.

Le Guilvinec, 17h30


cliquez l'image pour mieux la lire

Le Guilvinec est un drôle d'endroit. N' y cherchez pas de futilités, de night-clubs ni de bijouteries. Au Guilvinec, on n'est pas là pour rigoler, danser le jerk sur de la musique pop, ni se pavaner sur un yacht au sortir de sa limousine. Nuit et jour, été comme hiver, on bosse. Ce qui fait que le touriste qui pendant quelques temps vient s'y égarer, en quête de langoustines encore vivantes qui crient "à l'assassin", se sent un peu fautif d'être là à rien foutre. J'aime ce genre de ville portuaire ignorant la villégiature, où l'on s'en tape, mais alors comme vous pouvez pas l'imaginer, des fastes, des apparences et des bonheurs factices. La mer y est forte, revêche, et si elle n'est pas là pour vous conduire à Cythère, elle vous offre en revanche ses vivantes entrailles que les marins rapportent en se tirant la bourre pour être les premiers à quai, armada quotidienne de la pêche côtière qui vide sa cargaison en cinq minutes au port. La pêche hauturière est beaucoup plus discrète qui arrive de nuit et sans compétition. Le Guilvinec ne participe pas à ce plaisir des yeux qui veut flatter l'ego mais à celui, fût-il plus éphémère, plus subtil, de la bouche, de la gueule.
La mer ici n'est pas mondaine, ni la marine d'opérette.
Le pêcheur du Guilvinec, tant qu'un sous-marin ami ne vient pas l'éperonner sans, bien sûr, se montrer ni lui porter secours, mène une vie rapide. Mais il ne court pas - pas la place sur le pont - et c'est tout le haut de son corps qui s'agite à partir du bassin, niveau du bastingage, flexion, extension, rotation, le calvaire des lombaires, la terreur du fémur.

Vous allez me dire "mais c'est vrai pour tous les marins pêcheurs du monde". Peut-être, sans doute, mais comme c'est ici - il y a quelques jours - que j'ai compris la chose, c'est un peu comme une première audition musicale, ça reste quoi qu'il arrive la version de référence...

23 juillet, 2011

Martine Aubry, suite et fin (de semaine...)

Martine Aubry aurait un cancer du cerveau ?
Eh bien, ça prouve au moins qu'elle, elle en a un.
On en connaît plus d'un(e) qui sur ce plan ne risquent rien.

Martine Aubry et ses rumeurs : le jeu de l'été

Hoax de la semaine :

Martine Aubry a :
- un cancer du cerveau
- un amant qui vient la chercher à la Mairie de Lille en Porsche rouge
- un mari islamiste convaincu

Martine Aubry est aussi :
- lesbienne
- alcoolique

C'est le jeu de l'été organisé par une droite espiègle autant que paniquée.

Rajoutez-en à l'envi, à vous de jouer !

Bon, je m'y colle :
- Marine Aubry, quand son cancer du cerveau lui laisse quelque répit, s'adonne, ivre morte, avec son mari, son amant, dans la Porsche rouge d'icelui et avec quelques tribades de ses amies, à des partouzes pédo-zoophiles en présence d' animaux mineurs de moins de 15 ans, et ce, en fumant son pétard après sa ligne de coke, sur le coup de midi devant l'Hôtel de Ville de Lille.

Le mot-valise du jour et à propos

Aéropages : petits serviteurs ailés

Attentats d'Oslo, va falloir réviser les préjugés des contrôles au faciès...

Il fut un temps où, après le terrorisme politique à l'italienne des années 70, on a eu le terrorisme islamiste façon Ben Laden.
Faut, depuis hier, se rendre à l'évidence, et contrairement à ce que l'on tentait de vouloir ignorer, le terrorisme peut être, c'est nouveau, ça vient de sortir, chrétien fondamentaliste. Et pour ses débuts, à Oslo, il cartonne.
Va-t-on devoir désormais porter l'opprobre sur toute la communauté chrétienne, comme on le fait à l'occasion sur la communauté musulmane.
Heureusement, il y a de fortes chances que le tueur soit protestant et non catholique.
Ouf !

En attendant, le terroriste, depuis hier, n'est plus forcément barbu et basané... Ce peut être l'un de ces blonds et athlétiques aryens aux yeux bleus, rasés de frais qui ont su jadis prouver leur idéologique efficacité.

Philippe Caubert et l'aéropage...

Hier, sur France Inter, Philippe Caubert comédien sympathique, engagé, cause du rapport entre l'art et la politique. Il parle des politiciens et de leurs aéropages... pas une fois, deux. Je sais, c'est un classique du genre au même titre que l'enfant prodigue de notre président lors de son commentaire à propos de Roland Petit, danseur précoce.
Un barbarisme pour une impropriété. Je sais, c'est pas grave et je fais chier avec mes couillonnades de puriste. Sauf que, si c'est ma concierge qui cause comme ça, je ne le lui ferai pas remarquer. Mais quand il s'agit de gens dont le fond de commerce est, d'une manière ou d'une autre, la causette, j'ai le droit et je vais pas me priver !

22 juillet, 2011

Retour de Bretagne

Les preuves d'abord ! Je vous en causerai après.