09 juin, 2011

Gaëtan Naulleau ou rendre à César (suite et fin du précédent)

Ça y est, j'ai trouvé le nom de l'animateur de l'émission de ce matin sur France-Mu dont je vous causai en temps réel.Mais le chanteur-chef de chœur, j'ai pas retrouvé, dommage ! Car si ce qu'il disait était, fût-il fort précis et documenté, un peu convenu - c'est normal, c'est le genre qui veut ça - son art de chanteur et de chef, en revanche, est en tous points remarquable, et c'est ça qui est important, merci M'sieur Naulleau de votre choix.
Mais au fait qu'est ce qu'on demande à un musicien-interprète, musicologue averti ou non ? de faire de la musique, pas de tchatcher... Les auditeurs luthériens de Bach étaient saisis sans avoir le temps ni la possibilité de savoir, par l'analyse, pourquoi... Quand on pense qu'on paye pour écouter au concert ce que les paroissiens de Bach écoutaient gratis chaque dimanche et fête...
Alors, fais comme au culte, oublie ta science, tais-toi et chante ! La musique de Bach toute savante qu'elle est, est destinée au peuple, aux croyants purs et simples, pas aux universitaires thésards ou impétrants des siècles à venir.
Bach était de gauche ! sans le savoir, bien entendu ! sont art n'est jamais élitiste, il est pour tout le monde, y compris et d'abord le peuple ! Art religieux/opium ? certes, mais à l'époque... on fera l'impasse, d'accord ?
Considérations non prises en compte au cours de l'émission... faut pas rêver, tout de même...

2 commentaires:

  1. Voilà, voilà :
    Bach, Jesu meine Freude BWV 227

    enregistré à Radio France pour le Matin des Musiciens
    Vox Luminis, direction Lionel Meunier

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