30 mai, 2011

Octave Mirbeau toujours moderne, et un coup à gauche, un coup à droite...

Après le célèbre DSK, c'est l'obscur Georges Tron...
Tous deux bénéficient, bien entendu, de la présomption d'innocence, je le dis tout de suite pour éviter tout principe de prétérition.

Le premier est accusé d'avoir pris son pied avec ces dames, le second d'avoir pris le leur, tout deux abusant à l'occasion de leur position socialement ou professionnellement dominante.

C'est pour ça qu'en dehors de toute question morale ou juridique, je ne sais pas pourquoi, ces deux évènements réunis me rappellent le "Journal d'une femme de chambre" du remarquable Octave Mirbeau, roman où se retrouvent la critique objective de l'érotisme ancillaire, forme fantasmée d'un pouvoir de proximité et de classe le plus trivial, et la description quasi clinique du fétichisme du pied, fétichisme bourgeois et orientalisant par le truchement de la bottine.

En attendant, dans la presse américaine (il faut lire la presse américaine), le falot Georges Tron se peaufine malgré lui une célébrité en rejoignant à donf le flamboyant DSK à la rubrique "Qu'ils soient de droite ou de gauche, les hommes politiques français sont des cochons..."

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