11 janvier, 2011

Les salopards et les racistes sont partout. Chronique du coin.

Il y a deux heures j'accroche ma bicyclette à un poteau de stationnement juste devant l'entrée de mon Monop favori d'amour. Il y a, à l'abri devant la vitrine, un soi-disant SDF qui se pochetronne allègrement au jaja en bricolant cahin-caha des SMS sur son portable, je vous jure, j'invente pas, je l'ai vu. Je vais faire deux ou trois courses, pas plus. Tiens, mon copain vigile est revenu, on s'est croisés, et pfffttt ! disparu ! j'aurais besoin de lui que j'aurais du mal à le trouver. En même temps, je pourrais braquer le magasin tout entier, moi tout seul, sans être inquiété le moins du monde, même si ça continue à sonner à l'entrée quand on entre quand on sort, calmé Jack in the box prêt à fouiller tout le monde, on a dû depuis dimanche le briefer un poil, coté bonnes manières. Je m'aperçois que je commence à être connu à ce qu'on ne me demande plus à la caisse si j'ai la Carte Fidélité.
Un quart d'heure après, je sors et le pseudo-clodo me dit :
"Ah, tu sais, heureusement que j'étais là ! y a deux blacks et deux rebeux qui ont essayé de te voler ton vélo !".
"C'est ça ! que je lui réponds, je les ai vus, y avait même aussi deux indiens avec des plumes au cul, vas te faire mettre, fumier ! ".
Il a pas insisté et m'a boudé d'emblée.
A mon Monop, décidément c'est mon karma, dedans, dehors, personne ne m'aime !



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