03 janvier, 2011

Fallait être optimiste...

J'entends à l'instant sur Europe au cours d'une émission consacrée aux espionnes, que Mistinguette oeuvra et efficacement pour la France, pendant la guerre de 14. J'apprends aussi que Germaine Tillon, créatrice du premier réseau français de résistance, incarcérée à Ravensbrück, non seulement écrivit et fit jouer sur place par ses codétenues une "comédie musicale" de son cru ce que je savais, mais qu'elle prépara le jugement de Nuremberg en écrivant des fiches-recettes de cuisine qu'elle réussit à faire sortir du camp et dans lesquelles on pouvait, si l'on était au courant, lire par acrostiches les noms des tortionnaires nazi qu'elle voyait à l'oeuvre , ce qui permit, la guerre finie, d'en envoyer un certain nombre là où ils devaient aller.
Ils avaient une énergie, les Tillon, les de Gaulle-Antonioz, les Hessel, les Vaillant-Couturier, les Aubrac pour ne citer qu'eux et puis un optimisme chevillé au corps.
Soyons donc optimistes si nous voulons résister, car si l'on ne croit pas en la chute possible, puis imminente de l'ennemi, autant rester couchés.

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