Non non, il ne s'agit pas de mon souhait le plus cher, de mon désir inavoué, non, il s'agit de mon rêve, le vrai, l'onirique, celui qui fit rêver Sigmund !
Je dis "mon rêve" plutôt que mes rêves, comme je dirais "mon cinéma" plutôt que "mes films". Mon rêve est un endroit spacieux, large avec de la profondeur de champ où le monde entier à sa place. Il ne s'en prive pas, le monde. On y trouve bien sûr tous ceux que j'invite, et puis, en plus grand nombre encore, tous ceux qui se tapent l'incruste. A moi, le maître des lieux de faire cohabiter tout ça en temps réel, en successif et en simultané. C'est chaque fois, chaque nuit, une production énorme en technicolor, en dolby stereo et depuis toujours en 3D et en Odorama. Attention, je fais pas dans l'intimiste ! Même s'il y a pas mal de décors qui resservent et de personnages récurrents, je ne lésine pas sur la nouveauté, sur le casting. Tout ça sans assistants. Et comme j'écris le scénario et que je fais le montage en même temps que je tourne, que je joue dedans, et que souvent en plus je fais la musique additionnelle... c'est crevant. De temps en temps, en cours de rêve, j'en peux plus, alors, je fais un break. Soit parce que l'inspiration faiblit ou parce que je me retrouve dans une impasse, ou parce qu'un intrus, un vrai, que je connais, vient troubler une histoire bien assez compliquée comme ça en débarquant directement avec ses gros sabots ou bien ses Darren Clarke, sans aucun tact, du réel le plus trivial ; la narration dans le rêve, c'est pas simple, on se laisse parfois dépasser pour ne pas dire submerger. Alors comme je suis aussi mon spectateur, je fais "pause". Je vais faire pipi ou boire un coup et je me rendors, j'appuie sur "pause" et ça repart. Mon rêve qui est inépuisable est épuisant.
Je dis "mon rêve" plutôt que mes rêves, comme je dirais "mon cinéma" plutôt que "mes films". Mon rêve est un endroit spacieux, large avec de la profondeur de champ où le monde entier à sa place. Il ne s'en prive pas, le monde. On y trouve bien sûr tous ceux que j'invite, et puis, en plus grand nombre encore, tous ceux qui se tapent l'incruste. A moi, le maître des lieux de faire cohabiter tout ça en temps réel, en successif et en simultané. C'est chaque fois, chaque nuit, une production énorme en technicolor, en dolby stereo et depuis toujours en 3D et en Odorama. Attention, je fais pas dans l'intimiste ! Même s'il y a pas mal de décors qui resservent et de personnages récurrents, je ne lésine pas sur la nouveauté, sur le casting. Tout ça sans assistants. Et comme j'écris le scénario et que je fais le montage en même temps que je tourne, que je joue dedans, et que souvent en plus je fais la musique additionnelle... c'est crevant. De temps en temps, en cours de rêve, j'en peux plus, alors, je fais un break. Soit parce que l'inspiration faiblit ou parce que je me retrouve dans une impasse, ou parce qu'un intrus, un vrai, que je connais, vient troubler une histoire bien assez compliquée comme ça en débarquant directement avec ses gros sabots ou bien ses Darren Clarke, sans aucun tact, du réel le plus trivial ; la narration dans le rêve, c'est pas simple, on se laisse parfois dépasser pour ne pas dire submerger. Alors comme je suis aussi mon spectateur, je fais "pause". Je vais faire pipi ou boire un coup et je me rendors, j'appuie sur "pause" et ça repart. Mon rêve qui est inépuisable est épuisant.
Mon PP , t'es ouf . mais je t'envie moi qui occulte si allègrement ma vie onirique
RépondreSupprimerEt encore, je raconte rien du contenu...
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