03 décembre, 2010

Sur ce, je vais aller dormir

et dès que j'aurai introduit mes boules Quies en mousse dans mes oreilles douces, je vais sombrer immédiatement dans le sommeil le plus profond. Et je vais rêver. Car je rêve énormément. Je m'éveillerai, bien sûr, dans le courant de la nuit, mais je me rendormirai en reprenant mon rêve là, juste là où je l'avais laissé. Le rêve, curieusement et contrairement à ce qu'on pourrait croire possible, je maîtrise ! Car je me suis forcé, entrainé, depuis des années à le contrôler. Pas son déroulement, non, pas son histoire, sa narration, et ce, heureusement, mais son départ, son arrêt, sa reprise, et surtout faire en sorte de le laisser aller à sa fin, il y a un bouton "pause" sur ma video cérébrale ; n'importe qui peut le faire qui s'intéresse un peu à la question. Je suis comme un projectionniste onirique, je recolle la pellicule sitôt qu'elle est coupée. Mes nuits sont une deuxième journée. Il m'arrive même, quand mes rêves ont été trop "thriller", haletants, "série B", de m'éveiller crevé, épuisé, claqué, décalqué...
Quoiqu'il en soit, j'aime rêver car souvent mes rêves, vous vous en doutez, m'éclairent.

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