24 octobre, 2010

In memoriam Georges Frèche

Georges Frèche est mort (j'vous jure j'y suis pour rien ! cf un post d'hier...). On va parler de ses mérites, de ses outrances, les peser, on va le maudire ou l'absoudre., c'est normal. Mais une chose ne lui sera jamais pardonnée parce que ça laisse des traces indélébiles, c'est son absolu goût de chiottes en matière d' architecture qui lui fit, aux temps de sa splendeur municipale, confier à Bofill and c° la réalisation des plus ignobles bouses architecturales néo-totalitaires qu'on puisse imaginer, surtout, qu'on pouvait craindre... Du point de vue du parti pris esthétique, le nouveau Montpellier est à Frèche ce que le Palais présidentiel de Bucarest fut à Ceaucescu, ce que Speer aurait fait de Berlin s'il n'avait pas été prématurément stoppé par les événements dans ses grands élans créateurs...
Les propos douteux, les jugements incertains, ça se discute, et puis comme leur auteur, ça s'oublie, ça ne laisse pas vraiment de marques ni de durables séquelles, ça se délite...

Le béton pseudo-néo-classique et le verre coloré, en revanche, c'est comme l'écrit, ça reste, et quand ça devient aussi caricatural et ridicule, c'est irrémissible.

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