On me rappelle parfois qu'étant le dernier de la portée, la queue de saillies en quelque sorte, j'ai été, je n'ai pu être, qu'un enfant gâté. Ce n'est pas vrai, mais il se trouve que les conditions économiques familiales évoluant favorablement avec le temps, il était inéluctable que j'en profite. Mais je n'étais pas le favori, statut réservé pour son malheur à l'ainé des mâles, non, j'étais le chouchou... Ce n'est pas pareil et l'histoire m'a prouvé qu'il valait mieux, sans doute aucun, être l'un que l'autre. C'est ainsi et c'est mon message précédent qui me le rappelle, que non, je ne fus pas pourri de petites voitures Dinky Toys, ni de trains Hornby, même si de toute évidence, je n'en fus pas privé, mais je fus privilégié et culturellement choyé, cet sorte d'abonnement précoce à une revue d'art que ma mère et moi découvrions ensemble dès qu'elle arrivait en est la preuve. Et si les petites autos, je ne les ai plus depuis longtemps car je les ai données ou bien abandonnées (c'est pareil et j'aurais pas dû, je les regrette) l'encyclopédie de vulgarisation de l'Art, en revanche, je l'ai toujours, classée, dans l'ordre et je m'en sers encore malgré internet car elle est scientifiquement toujours fiable. C'est curieux, mais personne ne m'a jamais reproché qu'on me l'eût offerte, mais sans doute l'ignore-t-on, alors qu'en fait, c'était bien le vrai signe qu'on me traitât, fût-ce injustement et sur ce plan uniquement sans doute, différemment...
Ma grand mère m'emmenait au cinéma, mon père aussi mais dans les musées en plus et ma mère au bistro: une éducation!
RépondreSupprimerHors landau...
certes on est loin de l'indigne, de l'ignoble, du sous-merdique gras d'égoïsme négatif de la chanson "mon vieux" (évidemment du populiste faux-cul jean ferrat) chantée par Guichard! Etre parent demande une certaine grâce et la volonté d'aimer!
Le social est une circonstance agravante!