On devient serviteur de la république des petits messieurs en en étant un soi-même. Il faut simplement, comme un courant d'air, être là quand la porte aux prébendes s'ouvre pour s'engouffrer dans le système. Alors à peine installé, pense-t-on pour un bon moment, on commence à faire valser l'anse du panier. Tout énarque ou élu et homme qu'on est, on devient une vraie cocotte, une poule de luxe, une courtisane, une hétaïre ! Désolé, femmes mes amies, il n'y a pas d'équivalent pour les hommes excepté le très réducteur "gig" ou "michetonneur". Bref, quoi qu'"il en soit, on s'enivre, on n'a plus sa tête, ou comme le mexicain dans la "Vie Parisienne", "on veut s'en fourrer, fourrer jusque-là!". Alors, on se paie sur le bien public, on se goberge aux frais de l'État et, bonheur suprême, signe évident de réussite, on ne se fait plus acheter, on s'achète soi-même. Mais parfois, et c'est nouveau, le ploutocrate en fait désormais les frais qui se fait gauler comme un bleu, car la tare rédhibitoire du petit monsieur, c'est son sentiment d'impunité et ce mépris qui fâche un peu son entourage qui dès lors le trahit à la première occas'. Ce sont des gens de droite, honorables et intègres ou déçus écartés du profit qui approvisionnent le Canard. Les petits messieurs n'ont entre eux de solidarité que minime. Quand à ceux qui les ont faits, ils les lâchent, comme des domestiques, les éjectent comme du petit personnel... C'est pas simple tout ça... Car on ne sait plus à qui se fier. Se fier... quel drôle de mot.
Aujourd'hui, l'homme politique, dès qu'il s'assoit et pète sur la morale, se trouve soumis à une double contrainte. Soit il commet de grandes exactions et devient une sorte de délinquant flambeur et flamboyant, soit il se livre à de petites magouilles et là, ce n'est qu'un petit joueur... Deux petits joueurs sont tombés ce dimanche. A quand la chute inéluctable des flamboyants au profit desquels on les a sacrifiés ?
Aujourd'hui, l'homme politique, dès qu'il s'assoit et pète sur la morale, se trouve soumis à une double contrainte. Soit il commet de grandes exactions et devient une sorte de délinquant flambeur et flamboyant, soit il se livre à de petites magouilles et là, ce n'est qu'un petit joueur... Deux petits joueurs sont tombés ce dimanche. A quand la chute inéluctable des flamboyants au profit desquels on les a sacrifiés ?
Mais de quoi se plaint-on? tout électeur de sarkozy ne peut pas ignorer que ce qu'on voit est inhérent à cette droite! En votant Sarkozy, on vote pour des Woerth, des bettancourt, des profiteurs! C'est inévitable! Je ne coprend m^me pas qu'o inquiète ces gens qui remplisent le programme réel du sarkozisme! C'est la volonté du peuple (enfin, cele des urnes à 53%!)... Et tout électeur de sarkozy doit s'en féliciter: il a réussi à faire élire ces gens qui sont exactement ce qu'il soouhaite s'il n'est pas un gogo.S'il est un gogo, qu'il morfle et la ferme!
RépondreSupprimerJe propose qu'on arrête toute pursuite contre ces magouilleurs et qu'oin le félicite: parcours sans faute, belle ignominie tranquille...Ca mérite tut de même ue certaine considération, cette fidélité de la droite dans la bassesse cupide, non? Une bonne bassesse, qualité d'avant-guerre, bien grasse, épaisse... Beau travail, chapeau!