30 juillet, 2010

Bonjour, Monsieur Pichegru, excusez-nous de vous déranger chez vous !

-Entrez, Messieurs les policiers, asseyez-vous !
-Monsieur Pichegru, n'auriez-vous pas par hasard, ou même sans vous en rendre compte, exercé une très légère pression sur Madame de L'Orembarre pour qu'elle embauche votre épouse ?
-Non !
-Monsieur Pichegru n'auriez-vous pas, par inattention, et de manière concomitante au fait que vous étiez ministre de la comptabilité nationale, fermé les yeux sur des pratiques fiscales un peu badines, voire inconsidérées de la part de Madame de L'Orembarre que c'est une vieille dame qu'a pu forcément toute sa tête ?
-Non !
-Monsieur Pichegru, Madame de L'Orembarre n'a donc jamais donné un sous au parti politique dont vous êtes le trésorier ?
-Non !
-Très bien, c'est clair et c'est noté.
-D'autres questions ?
-Non- non ! Excusez-nous pour le dérangement. Au revoir Monsieur Pichegru et bien le bonjour à votre dame !

Voila comment un homme d'honneur est soumis sous son toit à d'odieuses intrusions, suivies d'insupportables violences policières !
Les gens du voyage, comme Monsieur Pichegru vont bientôt eux aussi recevoir des visites de ce genre ! Ah non mais, la justice, c'est pour tout le monde

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