30 mai, 2010

Dennis Hopper et le "je ne sais quoi"

J'ai pas le culte des acteurs, l'idée même de star me fait bander à peu près autant qu'un rôti de dindonneau sous vide et la pire chose qu'on pourrait me faire, c'est m'exiler à Cannes au moment du festival pour me ligoter au pied des marches. Néanmoins, il y en a quelques uns dont le fait de les voir sur écran me fait un effet certain. Généralement ils jouent dans des vieux films qui vous donne à défaut de l'impression d'être intelligent celle d'être un peu moins con, faut rester modeste... Dennis Hopper dans la série acteurs américains, en faisait partie avec quelques autres, je vais pas tous les citer, beaux ou pas, Richard Widmark, Paul Newman, Orson Welles, James Mason, James Dean on sait pas, mort trop jeune, peut-être qu'il aurait été nul en vieux... C'est ce genre de comédiens que j'aime, ceux qui peuvent faire passer des trucs bizarres, de l'entre deux, du pas très clairs, de l'indicible, des trucs humains, des "je ne sais quoi", quoi ! Chez nous, y avait Serrault qui savait faire ça, Bouquet aussi ; les Adjani, les Depardieu, c'est la cata, c'est univoque ! ça vous annonce dès le début ce que ça va vous faire et comme c'est honnête, ça tient, hélas, parole ! Chez les femmes du même acabit toutes générations confondues, mais là aussi c'est à titre d'exemples, il y avait Ida Lupino, Jo van Fleet, Liz Taylor, bien sûr Bette Davis et il y a toujours son clone français Jeanne Moreau, l'unique et puis faut être juste, Jodie Foster, Uma Thurman et Sigourney Weaver. La plupart des autres sont de belles images en deux dimensions... il leur en manquent une, celle qu'apporte le "charme" au sens de sortilège.
Bref, un comédien, ça doit être un peu trouble si ça veut être troublant...

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