N'empêche, quand je regarde la "Saline Royale d'Arc et Senans", esthétiquement admirable au demeurant, je sais, Ledoux n'y est historiquement pour rien, mais je pense immanquablement à un camp de concentration... Je sais aussi, je sais, Albert Speer le vénérait comme il vénérait Boullée et Lequeux...
Pas besoin de l'ignoble Speer pour être mal à l'aise...
Cela dit, même si je me contrôle, j'ai toujours du mal à admettre qu'on n'est pas un peu responsable de sa propre récupération, par le pire hélas, le plus souvent...
Pas besoin de l'ignoble Speer pour être mal à l'aise...
Cela dit, même si je me contrôle, j'ai toujours du mal à admettre qu'on n'est pas un peu responsable de sa propre récupération, par le pire hélas, le plus souvent...
Bonjour,
RépondreSupprimerJe découvre votre blog suite à une recherche sur l'architecte Ledoux. Son utopie me semble, contrairement à d'autres, être ouverte et non dictatoriale... Espoir et... déconvenue. Ma première impression est qu'il a tenté de construire en pensant que la bonté de l'homme allait s'avérer si on lui en donnait la possibilité. Je crains qu'il ait échoué. Restent de belles idées.
Quine
Je suis d'accord avec vous.
RépondreSupprimerCe qui est vrai pour Ledoux et ses compagnons utopistes est vrai pour un tas de gens... Le Corbusier a fini malgré lui par donner Alexander Platz ou/et la Courneuve, Lysippe Arno Brecker, Schoenberg a donné Boulez... Sarraute a donné Angot... Le problème des génies est qu'ils font des émules... et c'est généralement là que ça se gâte.
Pour ce qui est de la Saline, Ledoux n'en est que le "décorateur" le metteur en scène, la Saline existait bien avant qu'on lui demandât ces bâtiments sublimes et dérangeants... Le travail dans la mine ne fut en aucune manière amélioré par la beauté du cadre...