Autrefois quand il y avait un truc qui colle pas chez les cathos d'ici ou d'ailleurs, on sortait le si gracieux Di Falco qui semble, Dieu sait pourquoi, en pénitence dans les alpages. Aujourd'hui dès qu'il y a une merde l'église de France dégaine sa Morandais et désormais, chiottes bouchés au Vatican ou épidémie cléricale de pédophilie galopante et rétroactive, c'est lui, le baroudeur, qui cause dans le poste, sanglé dans son col-romain galvanisé et son immarcescible optimisme. Ok, ce qui s'est passé, c'est pas bien, mais c'est pas la faute au pape actuel mais à ses prédécesseurs ! et, courageux mais pas téméraire, La Morandais, de cogner du goupillon sur Jean-Paul II qu'est plus là pour se défendre ! Et puis après qu'on nous ait raconté que les curés pédophiles sont pédophiles parce qu'on veut pas les marier, La Morandais, lui, nous la joue moderne, à la hussarde, ce qu'il fut aussi dans une vie antérieure ! Il nous dit que c'est parce qu'on n'a pas fait d'éducation sexuelle aux curés de sa génération, la plus impliquée dans le scandale. Bof... Certes j'ai connu des curés pédophiles, comme tout le monde, mais j'en ai connus en même temps de la même génération et bien plus nombreux heureusement qui, très banalement hétéros, allaient aux putes au lieu de tripoter les catéchumènes... Car il s'agit d'une question de goût, d'un tropisme ! alors... le coup de l'éducation, La Morandais, t'étais pas au mieux de ta forme, hier soir, tu repasseras... d'autant plus que te déclarer solidaire de l'église quoi qu'il lui arrive... c'est quand même un peu limite... non ? Maintenant, c'est vrai, qu'en tant que comique, on peut pas être au top tout le temps ou sur commande.
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