11 mars, 2010

Pédophilie bavaroise et mariage de la curetaille

Bon, c'est vrai ça fait pagaille... L'encadrement des fameux petits chanteurs de Ratisbonne, (Regensburg auf Deutsch et rivaux des Petits chanteurs de Vienne ) ne se contentait pas de les encadrer ou bien de trop près et ce, sans doute, depuis la fondation de la délicieuse et antique manécanterie. Aujourd'hui sous le phalluscieux prétexte que l'autorité de tutelle des Petits Chanteurs de Ratisbonne est le frère d'un autre Ratzinger qui a fait la carrière qu'on sait, on nous annonce ça comme un scoop...
M'enfin, innocents que vous êtes... Cela fait depuis Saint Ignace de Loyola et depuis le Cardinal de Bérule, que dans les remarquables institutions éducatives que leurs ordres créèrent, la pédophilie est institutionnelle, quasi pédagogique façon rite de passage... mais avec il est vrai, des degrés, des niveaux, des seuils... Z'avez pas lu Peyrefitte, ni sa grande copine Montherlant ? et les collèges anglicans n'ont rien à leur envier. Les bonnes soeurs, il est vrai, ont rarement été tripoteuses et ce en raison de leur profonde détestation du corps, à commencer par le leur. Mais ce que l'on dit moins, c'est que les abus contre les enfants, filles ou garçons sont avant tout pratiqués dans la parentèle, beaucoup plus que dans les dortoirs par des ensoutanés de tous poils. Alors, quand des âmes modernes et très compassionnelles viennent nous dire qu'il faut marier les curés pour éviter tout ça... et bien, si d'aventure on les marie et les laisse se reproduire, mieux vaudra ne pas être enfant de curé... Double peine que ça s'appelle... et je vous fais grâce d'un très mauvais jeu de mots.

4 commentaires:

  1. J'ai eu du mal avec le jeu de mots, mais j'ai trouvé ;)

    RépondreSupprimer
  2. Anonyme10:59 AM

    sans doute la parole du Christ "laissez venir à moi les petits enfants" a-t-elle été mal ou trop bien interprétée par nombre de ses sbires et autres serviteurs zélés de l'église pas toujours très catholique!

    RépondreSupprimer
  3. en même temps, je suis pas certain que les yeshivas , écoles coraniques ou écoles du dimanche (protestantes) ou autres écoles confessionnelles soient à l'abri de ce genre de "pratiques". C'est plus évident chez les cathos en raison de la forte charpente et de la strucutre pyramidale de l'église.

    RépondreSupprimer
  4. Anonyme1:58 PM

    Oui...ET j'ai eu la chance d'y échapper: je n'ai été victime que de lourds pelotages insidieux dont je n'osais pas me plaindre...On n'auraitpas cru un gamin, mais le curé aux mains baladeuses, à l'époque!
    Ah! Il y avait aussi les questions salaces lors des confessions... Visqueux, tout ça!
    hors landau

    RépondreSupprimer