10 février, 2010

Herr Kärcher n'est pas content...

non, pas content qu'on veuille l'utiliser en France pour aller nettoyer les banlieues de leur caill'ra, comme le proposa d'abord notre président puis tout récemment la très subtile Fadela Amara.
Chez Kärcher très sérieuse firme allemande de Stuttgart, on est soucieux de son image autant que de la qualité de ses produits et l'on a choisi de soutenir financièrement en France les "Journées du Patrimoine" sur un montant d'environ 200.000 euros. Enfin on aidait, car suite à ces deux citations et à l'utilisation imbécile de ce que le président et une sous-ministresse ont pris pour un terme générique alors que c'est encore une marque déposée, en l'associant à une problématique incertaine, Kärcher qui aime, c'est son métier, que les choses soient claires, n'a pas apprécié cette publicité douteuse et a décidé de mettre un terme à son soutien... C'est que, voyez-vous, pour les allemands, cette histoire de "nettoyage" de la société par de puissants moyens techniques et sanitaires, ça leur rappelle de bien mauvais souvenirs, ils sont comme ça, que voulez-vous ! Voilà, deux mots de trop et 200.000 euros mécènes évaporés. Bôôôh, c'est pas grave ! ça servait à financer un bidule culturel, un truc à intellos qui s'intéressent à l'histoire, à la Princesse de Clèves...
Ah, au fait, si d'aventure vous persistez, Mr le Président et Mme Amara, Kärcher, ça ne se prononce pas Karcher mais Kercher. Je sais, c'est mesquin, vous avez déjà du mal avec le français, je disais ça juste pour vous taquiner.

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