J'écoute à l'instant sur France Inter "Les Trois Messes Basses" de l'inépuisable Daudet, merveilleusement dit par je ne sais qui. C'est remarquable, hormis la chute qui est un peu fastoche. Pas grave ! le tout et le reste sont tellement bien contés. Mais il y a une chose qui me fait marrer et que peu de gens ont, j'imagine, noté, c'est le nom du chapelain gourmand saisi par la débauche...
Il s'appelle Dom Balaguère !
Ça ne vous rappelle rien ? Allons, amis catholiques apostoliques romains et espagnols !Dom Josemaría Escrivá de Balaguer
mais oui ! le fondateur de l'Opus Dei... le vieux vicelard salopard franquiste. Moi, ce genre de truc, non seulement ça me fait rigoler (je suis bon public...) , mais ça tend à me prouver, puisque je reste persuadé qu'il a plus que tout autre et le prouvant chaque jour à chaque instant le sens de l'humour, l'existence d'un Dieu des farceurs et des rigolos.
Et puis il y a Blanchette, la chèvre de Monsieur Seguin, qui demeure un modèle pour moi...ele sait qu'ele n'a aucune chance, qu'elle sera bouffée, mais elle se bar quand même contre un adversaire mille fois plus fort qu'elle... c'est plus beau que David qui se sert d'une fronde ou qu'Harry Truman et ses bombes sur le Japon, non? Ma chèvre dit "je me bats, je me bats, je me bats"... Le silence des agneaux, ce n'est pas son truc!
RépondreSupprimerEn dehors de cela, Daudet, copain des Félibres, des maurassiens était un type d'extrême-drpite antisémite et son fils a encore fait mieux...
C'esrt aussi l'auteur du superbe Jack, roman surprenant et de l'horrible et déprimant PEtit Chose, qui fait mal...Une sorte de Zola réac qui fait un peu peur...
Hors landau.
Oui, c'est pour ça que lorsqu'en plus d'avoir du talent, "l'artisse" est quelqu'un de bien, je ne m'en plains pas
RépondreSupprimerCoïncidence en effet, mais de grâce, ne chargez pas Alphonse Daudet de connivences avec Franco, Les lettres de mon Moulin ont été écrites en 1866... et Josemaria Escriva bien avant d'être "De Balaguer", est né en 1902...
RépondreSupprimerVincent Fonvieille, patron de La Balaguère (deux coïncidences de plus...).mais rien à voir ni avec l'un, ni avec l'autre...
Cher Vincent Fonvieille
RépondreSupprimerVous m'avez bien mal lu...
Je ne prétends pas que Daudet père eût quelques sympathies pour Franco qui était à peine né au moment de sa mort, les dates, moi aussi je les connaîs ; si un Daudet en avait eu, des sympathies franquistes, ce serait plutôt le fils...
Non, ce qui me faisait marrer, visiblement pas vous, c'est l'homonymie patronymique entre ces deux curés mythiques... l'un bouffon imaginaire bien sympathique, l'autre grand salopard, baderne franquiste et lui, bien réel...
bien cordialement
d'où la référence au dieu des farceurs...
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