Bon, faut que je vous raconte ? Depuis quelques temps c'est un peu ma marotte, mon embarque de proximité ! Je voudrais réintroduire dans la prise en compte des aléas, des vicissitudes des rapports humains, ces deux idées vieilles comme le monde : la Bonté et la Méchanceté.
Je vous entends déjà, là, sur l'air des lampions me chanter à tue-tête :
Je vous entends déjà, là, sur l'air des lampions me chanter à tue-tête :
"hou ! le catho!
il est rigolo !"
il est rigolo !"
Sauf que ça n'a rien à voir.Car depuis le début, si l'homme n'avait pas été un peu bon, y aurait pas grand monde sur terre et s'il n'avait été que méchant y aurait plus personne du tout...
Ça fait des années qu'on nous bourre le mou avec des concepts. Le plus merveilleux c'est la perversion et son avatar, sa demi-soeur, sa jumelle la perversité. C'est un truc de psy, sympa, certes, mais un truc à médicaliser les outrances. Ca commence comme ça, et ça finit par l'admirable "être en souffrance" qui déclenche le processus compassionnel et justifie ce dont on se fout allègrement qu'il soit justifiable. Loin de moi l'idée de nier les "causes". De là à en faire des "raisons". Le fait que Jack L'éventreur ait été un grand pervers l'exonère il du fait qu'il n'était quand même pas d'une bonté rayonnante ?
Tout ça pour vous dire de la manière la plus simple, qu'un pervers selon la nomenclature des professionnels est pour moi qui ne suis pas psy d'abord tout simplement, "Méchant" ... Ca peut d'ailleurs être aussi un "méchant con", il y a des cumulards. Il a souffert quand il était jeune ? Et alors ? Quand je dis de quelqu'un "Il est méchant", je constate. Quand je dis " il est pervers" je commence à analyser et de fait à juger... Moi je suis assez animal, je constate avant de juger... Vous avez déjà vu une plaque marquée "Chien Pervers ?"
Je reste donc persuadé, qu'en réduisant à néant, sans doute pour de bonnes raisons, l'idée de Méchanceté trop marquée à l'époque par la morale religieuse, on a par la même occase lyophilisé son contraire, la Bonté. Le problème c'est que l'un ne va pas sans l'autre.
La méchanceté serait une pathologie et son contraire, non. Bon alors expliquez moi comment l'hyper-tension est mauvaise tout autant que son contraire, l'hypo... Oui mais la Bonté, c'est pas très intéressant... Ça alimente peu le fait-divers... Sauf à travers des personnages investis de la bonté paradigmatique, les Abbés Truc, les Soeurs Machin, les Mères Bidule, les Dalaï de mes deux, mythes vivants dont personne n'est d'ailleurs vraiment certains qu'ils aient été aussi bons qu'on le dit, ce qui est d'ailleurs sans importance... A croire qu'ils sont là, "bons" exemplaires pour, à travers une obole versée à leurs oeuvres, vous dispenser de l'être vous même. Je donne donc je suis...
La réalité, c'est que la Méchanceté tout comme la Bonté n'a rien à voir avec une quelconque morale. Elles relèvent simplement de l' évidence, de " l'être". Je vais être basique, brutal. J'aime les gens qui savent être "bons", pas ceux qui en font commerce, j'aime les obscures, les sans grades quand les méchants avérés ou non m'emmerdent, que vous pouvez pas imaginer.
Après l'holocauste commis par des gens dont on ne s'est pas posé la question de savoir ce qui les avait poussés à commettre de tels excès (après tout, Hitler grand pervers avait peut-être été traumatisé dans son enfance...) les juifs qui ont parfois de bonnes idées ont inventé les "Justes" . Les justes, de toutes origines, étaient "Bons" tous simplement, sans projet, sans même pour certains dont c'était une seconde nature, la bonté, le savoir...
Ça fait des années qu'on nous bourre le mou avec des concepts. Le plus merveilleux c'est la perversion et son avatar, sa demi-soeur, sa jumelle la perversité. C'est un truc de psy, sympa, certes, mais un truc à médicaliser les outrances. Ca commence comme ça, et ça finit par l'admirable "être en souffrance" qui déclenche le processus compassionnel et justifie ce dont on se fout allègrement qu'il soit justifiable. Loin de moi l'idée de nier les "causes". De là à en faire des "raisons". Le fait que Jack L'éventreur ait été un grand pervers l'exonère il du fait qu'il n'était quand même pas d'une bonté rayonnante ?
Tout ça pour vous dire de la manière la plus simple, qu'un pervers selon la nomenclature des professionnels est pour moi qui ne suis pas psy d'abord tout simplement, "Méchant" ... Ca peut d'ailleurs être aussi un "méchant con", il y a des cumulards. Il a souffert quand il était jeune ? Et alors ? Quand je dis de quelqu'un "Il est méchant", je constate. Quand je dis " il est pervers" je commence à analyser et de fait à juger... Moi je suis assez animal, je constate avant de juger... Vous avez déjà vu une plaque marquée "Chien Pervers ?"
Je reste donc persuadé, qu'en réduisant à néant, sans doute pour de bonnes raisons, l'idée de Méchanceté trop marquée à l'époque par la morale religieuse, on a par la même occase lyophilisé son contraire, la Bonté. Le problème c'est que l'un ne va pas sans l'autre.
La méchanceté serait une pathologie et son contraire, non. Bon alors expliquez moi comment l'hyper-tension est mauvaise tout autant que son contraire, l'hypo... Oui mais la Bonté, c'est pas très intéressant... Ça alimente peu le fait-divers... Sauf à travers des personnages investis de la bonté paradigmatique, les Abbés Truc, les Soeurs Machin, les Mères Bidule, les Dalaï de mes deux, mythes vivants dont personne n'est d'ailleurs vraiment certains qu'ils aient été aussi bons qu'on le dit, ce qui est d'ailleurs sans importance... A croire qu'ils sont là, "bons" exemplaires pour, à travers une obole versée à leurs oeuvres, vous dispenser de l'être vous même. Je donne donc je suis...
La réalité, c'est que la Méchanceté tout comme la Bonté n'a rien à voir avec une quelconque morale. Elles relèvent simplement de l' évidence, de " l'être". Je vais être basique, brutal. J'aime les gens qui savent être "bons", pas ceux qui en font commerce, j'aime les obscures, les sans grades quand les méchants avérés ou non m'emmerdent, que vous pouvez pas imaginer.
Après l'holocauste commis par des gens dont on ne s'est pas posé la question de savoir ce qui les avait poussés à commettre de tels excès (après tout, Hitler grand pervers avait peut-être été traumatisé dans son enfance...) les juifs qui ont parfois de bonnes idées ont inventé les "Justes" . Les justes, de toutes origines, étaient "Bons" tous simplement, sans projet, sans même pour certains dont c'était une seconde nature, la bonté, le savoir...
Qui vous dit que JAck l'éventreur n'était pas "bon"? Que tel ou tel "saint" mystique reconnu n'ssassine pas desd vieilles dames en douce? Oui, bon c'est exagéré...Mais ce n'est pas impossible...Un doux mystique au sourire extasié plaît...un charitable, merveilleux,un moine rayonnant...Il y en a eu plein et les inquisiteurs étaient parfois aussi de vrais généreux! Ma torture elle-même était "bonne"...On disait à l' "hérétique": "je vais te sauver..Tu as fait des conneries, bafoué le Christ...alors pour te sauver, et par amoiur, je vais te fair emorfler, et t'accompagner tantdis que tu en prendras plein la gueule, ceci parce que ej t'ail et que cette souffrance est salutaire...de toute façon tu ne souffriras jamais autant que Jésus qui lui, était innocent!Et tu seras torturés tandis que ma compassion t'acconpagnera..." Pervers? oui, maiq plein de bonté car il n'y a aucune raison de supposer que ces gens n'étaient pas sincères...Hitler aussi était sincère, d'ailleurs...Cet esxemple est lipite, certes...Mais l'hulain est divers et plus qu'un Sarkozy, je craindrais Gandhi, François d'Assise ou l'Abbé Pierre s'ils se mêlaient de gouverner...Avec un truand, un fourbe, on peut parfois s'arranger, sauver sa peau si ça lui profite...avec un "bon", un sincère, c'est impossible...LEs tueurs sont de braves gens!Certains agissent pour notre bien...
RépondreSupprimerL'idée de bonté n'est pas catho: le catho marchande son salut. C'est un truc universel.Sauf que la bonté n'est pas forcément toute seule dans l'esprit humain.Il n'y a qu'à voir certains zamidézanimo, comme le prince Philip...il s'extasier devant un petit chat mignon mais déclare sans embages qu'il faudrait éliminer 90% de l apopulation pur sauver la planète... L'écologie est un bon exemple de ces sincérités: ils sont bons, aiment les bêtes, la nature mais méprisent les gens.. Hitler aimait les chiens et les roses: quel brave type!
Bon,, je vais aller torturer un ou deux bébés phoques, car je suis bon: pendant ce temps là je ne suis pas tenté de cogner ma femme et ça ne m'empêchera pas de donner au téléthon: je suis bon!
Orlando
la bonté n'est pas forcement de celle qui fait agir en "bon".
RépondreSupprimerpourquoi ne devrais je pas me méfier d"un sarko sous prétexte que Gandhi était bon?
j'aime les gens bienveillants même s'ils m'ennervent aussi, je les préfere aux mailveillants.
Sous prétexte que la malveillance est plus lisible, je ne sombrerai pas dans la mode du héros négatif.
et puis parlons de charité, ( critas) qui si elle est bien comprise commence par soi même. les bons qui s'aiment ne ( me ) font pas chier. les méchants me font chier