Ce matin sur les ondes on parle de cette mère tueuse de sa fille. La question principale, celle dont on cause, celle qu'on traite, avec expert-psy et le toutim du genre, c'est comment la marâtre (comme dans les contes) a-t-elle pu cacher aussi longtemps son crime, faire bonne figure auprès des journalistes dès la disparition de la fillette, prétendant attendre son retour évident, imminent, sortir en boite et faire la teuf comme avant... et quel est le fondement, la structure de sa psychologie de menteuse. On ne parle pratiquement que de ça... du déni et de son expression, son traitement médiatique. On nous la fait entendre (archives sonores) : bouh, la menteuse, c'est une tueuse ! A-t-elle fini par croire ce qu'elle racontait, hypothèses variées et contradictoires, bref, avec une certaine considération, on s'interroge en fait sur son remarquable "plan de communication de crise". Elle a, c'est vrai, comme en son temps Patrick Henry, roulé dans la farine la presse parlée, la presse écrite ...et ça devient, de fait, pour les intéressés, son crime le plus odieux et son plus grand attrait... Ce n'est que longtemps après, en fin d'émission, qu'on se pose enfin la question préliminaire, la vraie, la bonne, reléguée jusqu'alors au second plan au nom de l'ego journalistique malmené : pourquoi a-t-elle tué ? A croire que dans le système narratif du journalisme ambiant, la question de l'acte de tuer (on tue partout, à chaque instant, non ?) est devenue totalement subsidiaire au regard de la crédulité imbécile des folliculaires abusés.
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moyennant quoi, le net est cruel dans son à propos... A l'instant, on peut lire ça, humour noir involontaire, dans ma fenêtre de pub, là en haut à droite :sauriez-vous sauver votre enfant ?
Apprenez les gestes qui sauvent
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