Frédéric Bonnaud qui m'amuse plutôt en général s'est planté hier ou avant-hier sur Europe. Voulant moquer Giscard et son roman de gare, il lui reproche d'avoir écrit : "le coeur étincelant, je etc... " prétextant, soudainement censeur académique, que ça n'a pas de sens, que le coeur "n'étincelle pas"... Voyons Frédo, c'est le coup de "mon paletot aussi devenait idéal"... en quoi un simple tricot serait-il idéal ? Ça s'appelle, tu devrais le savoir, la licence poétique et, bon écrivain ou non, qu'on soit Rimbaud, qu'on soit Giscard, tout le monde y a droit ! Et ce d'autant plus que cette image, c'est peut-être ce qu'il a écrit de mieux...
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c'est vraiment capital.....
RépondreSupprimerla flemme PP ?
Roland, ne faites pas celui qui n'a pas compris...
RépondreSupprimerBien sûr que c'est pas capital. Mais ça ne l'était pas plus pour lui. Or, sur les quelques minutes de son intervention quotidienne plutôt généralement rigolote, il en fait une tartine, du "coeur qui scintille" et d'un seul coup se veut donneur de leçon, arbitre du bon goût littéraire.
Je sais, vous allez me dire, "mais vous aussi, PP, ce faisant vous donnez une leçon !"...
Peut-être, mais à ça je répondrai d'une part, que je ne dispose pas d'une heure d'audience rémunérée au titre de chroniqueur institutionnel,
et que d'autre part, Roland que je découvre aujourd'hui me semble d'une insigne et fort réjouissante mauvaise foi !
Et puis tout de même, j'ai droit à de petits agacements de proximité, non ? Vous n'allez tout de même pas me dire, Roland, que vous n'avez que de grands énervements !