12 juillet, 2009

Des mots, rien que pour jouer !

Le camarade Olivier Autissier nous a invités à jouer sur son blog à un jeu de France-Cul.
On vous donne une liste de dix mots et vous en faites un texte, de la forme que vous voulez.
L'idée, vous vous en doutez m'a plu !
Voici le résultat avec les mots suivants, imposés :
- Terrasse
- Crème
- Parasol
- Maillot
- Glace
- Désert (adjectif ou substantif)
- Prévert
- Bulle
- Spectacle
- Glamour
J'ai fait trois trucs avec, genre exercices de style que j'ai balancés aussi sur le site de France-Cul ( "Des papous dans la tête").

I
Genre érotique de bon aloi...

Vautré dans mon transat au bord de la terrasse
J’attends la douce main qui va me secourir
Et qui chargée de mousse, d’huile ou encore de crème
Va me badigeonner et me graisser le cuir
Ah ! main amie sais-tu combien ce jour je t’aime
De te sentir ainsi qui jamais ne se lasse
Et fort discrètement derrière le parasol
S’insinuer en douceur au creux de mon maillot...
Pour, dis-tu, me calmer de ton aérosol...
Tes ardeurs digitales feraient fondre la glace !
Elles le font à l’instar du plus brûlant désert
Dont la chaleur m’étreint, me caresse et m’enlace.
Parmi celles chantées du merveilleux Prévert
Je suis à ramasser comme les feuilles mortes
Tu me masses et me palpes, aï, aï, aï, aï, aï, oh !
Mais j’entends dans un verre et qui tintinnabule
Une boisson légère, un soupçon, une bulle.
Et dans le vent qui court si vite entre deux portes
Sous mes yeux étonnés se produit ce spectacle :
Des êtres merveilleux sortis d’un tabernacle
Sous le soleil radieux qui les rend si glamour
Jouent à colin-maillard avant de faire l’amour...
II
Façon slam de base...
Oui, mon amour
C’est clair ! que t’es glamour.
T’es bonne, t'es de la crème !
T’es vraiment un poème !
T’es celle que j’aime
A donf ! sous l' parasol.
Moi, j’ suis pas un guignol
Et là sous mon maillot
C’est pas un coeur de glace
Un sundae de chez Mac’Do
Qui bat !
Sans toi j’suis dans l’désert.
Je fais mon inventaire
De toi,
A la Prévert !
Et comme dans un' BD au milieu d’une bulle
Pas de conciliabule !
J’te dis “ Faut que j’t’em...mène !”
Dans ma vie, mon spectacle !
T’es ma meuf, mon miracle
Et à ceux qu'ça agace
A ceux qui la ramènent
J' leur dit : “ Putain d' terrasse ! “
III
A la symbolico-parnassienne... allitération garantie
Esther se tient sur la terrasse,
Dans son fourreau de fourrure crème.
Son sein de soie soudain se glace
Esther la belle est un peu blême...
Le khôl ainsi que le rhassol
Ces trésors extraits du désert
Qu’on subodore sous le maillot.
De son corps font tout un spectacle.
De Corfou à Boroboudour
Partout on la porte au pinacle...
Elle, sous un pin parasol,
Rêve de prairies, de Prévert,
De bonheurs doux comme une bulle
D’un amant, même un peu vieillot...
Esther en son lamé glamour
Désabusée, là, déambule.

Obsessionnel ? métromaniaque ?
Un peu tout de même, j'avoue ...



4 commentaires:

  1. Bôf, une fois que le robinet est ouvert...
    J'aurais même plutôt du mal à le fermer, c'est pour ça que j'ai continué sur mon blog plutôt que d'aller encore encombrer le tien de mon inaltérable logorrhée !

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  2. les papous dans le crane, c'est bizarre mais moi ça me gave. ché pas pourquoi

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  3. ben, honnêtement je peux rien dire, j'ai jamais écouté...

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