La peur a dévasté par ennuis mécaniques
Le petit train du coeur qui cahotait toujours.
Il a fallut qu'un jour dans un pré de colchiques
Elle annonce la fin, la fin de nos amours.
Où irons nous alors si en conciliabules
Elle continue sans rire ses fort joyeux labours ?
Nous irons à genoux dessous les renoncules
Faire nos Pâques en novembre et lui jouer des tours.
Le petit train du coeur tintinnabule... et tombe !
Alors que je n'ai pas l'esprit à plaisanter.
Et pourtant devant lui roucoule une colombe.
Nous irons enterrer la colombe éternelle
Et sur sa tombe immense une plante planter.
Mais elle s'en fout : déjà elle fuit à dire d'aile...
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