C'est marrant cette histoire de Frédéric Mitterrand, comme celles de ses glorieux devanciers, Kouchner et autres Besson. C'est la problématique de la TENTATION. Histoire morale, qui pourrait être sujet de bac, si sa connotation chrétienne ne l'excluait encore (pour un temps) des académies...Il s'agit en effet de définir un niveau de responsabilité une fois écarté l'admirable comportement du Christ dans le désert, encore que, et c'est improbable, s'il eut craqué il eût été moins Christ... Résumons donc. Qui du tentateur ou de celui qui cède est le plus fautif ?
Ce n'est en fait pas si compliqué.
Le tentateur est là pour tenter. Son acte est univoque, quelque soit son projet, il s'instrumentalise, car un tentateur qui ne tente pas n'est plus un tentateur, exit, point barre.
En revanche, le tenté est soumis à la dure réalité du choix. Résister ou céder c'est tout le drame du tenté. Cela va du cas extrême et douloureux de celui qu'on torture (le tortionnaire tente sa victime : si tu parles j'arrête de te torturer) et qui a le choix : trahir ou mourir, jusqu'au ministrable qui craque et s'engage sans danger aucun si ce n'est au risque de l'élasticité de son propre honneur...
Cette tentation est celle de la prostituée qui propose ses appâts au chaland. Notre président l'a très bien compris qui fit quand il était ministre de l'intérieur voter une loi qui rendait le client autant que la pute responsable à part entière de sa propre faiblesse, son coupable désir...
A croire qu'il avait tout prévu...
Ce n'est en fait pas si compliqué.
Le tentateur est là pour tenter. Son acte est univoque, quelque soit son projet, il s'instrumentalise, car un tentateur qui ne tente pas n'est plus un tentateur, exit, point barre.
En revanche, le tenté est soumis à la dure réalité du choix. Résister ou céder c'est tout le drame du tenté. Cela va du cas extrême et douloureux de celui qu'on torture (le tortionnaire tente sa victime : si tu parles j'arrête de te torturer) et qui a le choix : trahir ou mourir, jusqu'au ministrable qui craque et s'engage sans danger aucun si ce n'est au risque de l'élasticité de son propre honneur...
Cette tentation est celle de la prostituée qui propose ses appâts au chaland. Notre président l'a très bien compris qui fit quand il était ministre de l'intérieur voter une loi qui rendait le client autant que la pute responsable à part entière de sa propre faiblesse, son coupable désir...
A croire qu'il avait tout prévu...
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