19 mai, 2009

Quand les russes étaient communistes, ou PPlemoqueur est un vieux bolcho-nostalgique.

Quand les russes étaient communistes ils lisaient Lermontov, Pouchkine, Dostoïevski, Pasternak en cachette, Balzac, Zola aussi, mais oui... Ils allaient au théâtre, à l'Opéra, ils voyaient des ballets, se pressaient au concert, écumaient les bibliothèques. Leurs héros c'étaient les danseurs du Kirov, les compositeurs, Prokofief, parfois quand il était sage c'est à dire "dans la ligne" Chostakovitch. La culture, ça coûtait deux kopecks. Ok, la peinture fallait s'accrocher, la sculpture aussi... Mais globalement comme ils avaient rien d'autres à foutre, et qu'ils bossaient peu pour que tout le monde bosse, ils étaient, ils avaient le temps, sur-cultivés... Oui, je sais c'est facile d'idéaliser un passé, un régime ignoble quand on ne l'a pas vécu, alors que ce niveau culturel se payait au prix fort, celui de la liberté. Oui je sais... n'empêche... si le progrès et le prix de la liberté acquise, bien que prétendue, est sanctionné par un abêtissement généralisé, et bien, désolé, je sors mon joker... Plutôt rouge que con ? Une minute ! Je peux réfléchir, j'ai le droit ! non ? Les russes pauvres d'aujourd'hui ne vont plus au concert, ils applaudissent le concours eurovision vautrés devant leur télé, mais ne quittent pas plus leur pays pour aller se promener qu'à l'époque où c'était interdit... Du bortsch ancestral à la pire des daubes, de Lermontov à Patricia Kaas... voilà le résultat pour la majorité, pas plus riches, mais beaucoup plus cons... C'est ça le libéralisme appliqué...

1 commentaire:

  1. Anonyme5:50 AM

    Quelle est cette légen,de de l'oppression? LEs gens "normaux", cons, les "beaufs" allaient bien en URSS!Bon c'était pauvre mais le crétin conformiste ne devait pas top souffrir...Comme unpetit bourgeois espagnol sous franco...LEs gens vont bien sous les dictatures lespires s'ils ne la ramènent pas... Ils râlent une peu (pas trop et dans les formes) dénàncent parfois le voisin avec la bonne conscience du devoir accompli et ça roule!On voit bien, sous l'Occupation, tous ceux qui avaient un peu de bien aller au bistro, tranquilles... Bon, il y avait des jours sans, mais ça se supporte dès qu'on n'a pas besoin d'être libre...Ou qu'on ne ressent pas ce besoin...

    Hors landau

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