Je vous avais parlé l'an passé de ce couple de petits vieux bien proprets avec leur petit chien. Je vous avais dit qu'un jour il n'y avait plus eu de chien. Maintenant, la vieille dame est toute seule... plus de mari non plus. Elle est en demi-deuil, comme on faisait avant, elle s'habille de violets, de mauves et va de son train paisible et résigné sous son chapeau de paille. C'est quand on a un chien et qu'on le promène qu'on se rend compte de tout ça, de la vie de la mort. Il y a un type, comme ça, pas un voisin proche, mais voisin quand même. Plutôt beau mec. On se croisait, de loin, chacun au bout de sa laisse, moi avec Oscar, lui avec une Chow-Chow un peu teigneuse. Ça ne favorisait pas le contact. On s'ignorait un peu. Et puis depuis quelques temps sa chienne s'est calmée, nos circuits se sont rapprochés et ce matin, nous nous sommes salués. On a même causé un peu. Il m'a parlé du cancer de sa chienne... et du sien aussi... Voilà...
tiens vous me donnez l'envie de republier une chansonnette débile qui m'était poussée comme vous d'un seul coup en voiture !
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