Bon, comparaison n'est pas raison, je sais !
Mais puisqu'il y en a que pour les ch'tis, et ben moé y vais défendre, mieux, promouvoir les poèt'vins et pis les charentais itou s'ils veulent et leur drapeau, leur étendard, leur oriflamme : la cinse ! ou mieux encore, c'est vrai, la cénse !
Voila : la cénse est à la wassingue, ce que le cougnac est au genièvre, le chabichou à la boulette, le farci poèt'vin et le tourteau fromager à tout ce que vous voulez, y compris les frites mayonnaise, y a pas photo, c'est meilleur, c'est raffiné, en un mot " comme en cénse " ! : c'est mieux ! D' abord, les poèt'vins, eux, ils ont pas d'accent et pis ils sont pas chauvins! Quoi, le cougnac, o l'est charentais ? Bôf, quand y l'ai dans le gosier, poètou-charentes, o l'est du pareil au même !
Alors la cénse, revenons-y ! Bon, on peut l'acheter à la supérette du coin, ou par trois au Leclerc de Niort ou de Po'tiers ou de Gençay ! Mais comment qu'on faisait avant ? Ben, on prenait les vieilles liquettes, les falzars en pilou, qu'on coupait au carré !
Mais oui, c'est vrai, je vous ai pas dit ! la cénse elle sert à quoi ?
Ben à cénser, couillon !
Cénser c'est laver le sol, les tomettes à l'eau, pas le plancher ! malheureux ! Oh ! pas à grande eau comme quand on avait tué le cochon, non, la cénse ça sert à laver avec parcimonie, l'eau faut la pomper, c'est précieux, y en a pas tant ! je suis sûr qu'on va y revenir après ces années de gabegies ! Bref, la cénse, soit on la passe à genou, façon expiatoire-cendrillon, soit on la passe de haut, en l'emberlificotant autour du ballai comme un fichu autour de la tête ! Bien sûr, dans tous les cas, faut un seau ! la cénse, on la tord, on l'essore ! on la retrempe et on la réinstalle autour du ballai ! La cénse, elle ne sert pas qu'à réparer les inondations, éponger les dégâts des machines qui débordent. Non ! Généralement on ramasse avec elle la quintessence du bourrier qu'on avait laissé par mégarde ! C'est mouillé ça ne peut plus s'envoler ! C'est vous dire sa finesse, son utilité délicate !
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Mais puisqu'il y en a que pour les ch'tis, et ben moé y vais défendre, mieux, promouvoir les poèt'vins et pis les charentais itou s'ils veulent et leur drapeau, leur étendard, leur oriflamme : la cinse ! ou mieux encore, c'est vrai, la cénse !
Voila : la cénse est à la wassingue, ce que le cougnac est au genièvre, le chabichou à la boulette, le farci poèt'vin et le tourteau fromager à tout ce que vous voulez, y compris les frites mayonnaise, y a pas photo, c'est meilleur, c'est raffiné, en un mot " comme en cénse " ! : c'est mieux ! D' abord, les poèt'vins, eux, ils ont pas d'accent et pis ils sont pas chauvins! Quoi, le cougnac, o l'est charentais ? Bôf, quand y l'ai dans le gosier, poètou-charentes, o l'est du pareil au même !
Alors la cénse, revenons-y ! Bon, on peut l'acheter à la supérette du coin, ou par trois au Leclerc de Niort ou de Po'tiers ou de Gençay ! Mais comment qu'on faisait avant ? Ben, on prenait les vieilles liquettes, les falzars en pilou, qu'on coupait au carré !
Mais oui, c'est vrai, je vous ai pas dit ! la cénse elle sert à quoi ?
Ben à cénser, couillon !
Cénser c'est laver le sol, les tomettes à l'eau, pas le plancher ! malheureux ! Oh ! pas à grande eau comme quand on avait tué le cochon, non, la cénse ça sert à laver avec parcimonie, l'eau faut la pomper, c'est précieux, y en a pas tant ! je suis sûr qu'on va y revenir après ces années de gabegies ! Bref, la cénse, soit on la passe à genou, façon expiatoire-cendrillon, soit on la passe de haut, en l'emberlificotant autour du ballai comme un fichu autour de la tête ! Bien sûr, dans tous les cas, faut un seau ! la cénse, on la tord, on l'essore ! on la retrempe et on la réinstalle autour du ballai ! La cénse, elle ne sert pas qu'à réparer les inondations, éponger les dégâts des machines qui débordent. Non ! Généralement on ramasse avec elle la quintessence du bourrier qu'on avait laissé par mégarde ! C'est mouillé ça ne peut plus s'envoler ! C'est vous dire sa finesse, son utilité délicate !
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m'est avis qu'vous voulez parler d'la quinté'since hein mon drôle?
RépondreSupprimersigné : loutre facécieuse
A te r'voila ! ma drollière !
RépondreSupprimerI suis beunaise de te lire !
Bisous !
Alors c'est comme "eun loque à relocter", quoi.... Ici,la cense,c'est une fermehabitéeparuncensier, termeséquivalentsetparlant defermage... et de cens...La loque à relocter c'estpas tout à fait la wassingue
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